Le premier tour des élections municipales a lieu dans cinq jours. L’épidémie du coronavirus inquiète certains électeurs qui se demandent s’il faut aller voter, mais perturbe surtout la dernière semaine de campagne des candidats.
La liste des meetings annulés s’allonge. A Lyon, Marseille, Strasbourg, mais aussi à Dunkerque, Rennes, Vesoul… Certains candidats choisissent le principe de précaution.
A Paris, Anne Hidalgo, la maire sortante a annulé sa réunion publique prévue jeudi 12 mars.
Même chose pour David Belliard, le candidat écologiste qui fait même de cette annulation sa force, pointant du doigt son adversaire de droite Rachida Dati, qui a maintenu, lundi 9 mars, son meeting dans la capitale.
d'autres solutions aux réunions publiques
Mais l’interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes partout en France a obligé la candidate LR à modifier ses plans. 900 personnes seulement ont pu participer au rendez-vous, où Nicolas Sarkozy l’ancien président était présent, alors que 2.000 personnes étaient attendues.
Pour remplacer les réunions publiques annulées, les candidats trouvent également d’autres solutions : des soirées militantes en plein air, ou encore des rendez-vous donnés aux électeurs sur les réseaux sociaux.
