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Gastronomie : le maroilles en péril

Bruno Meura n'a jamais eu une cave d'affinage aussi vide. Ce producteur de maroilles fermier a dû arrêter de fabriquer son fromage AOP depuis le début du confinement.

Habituellement, Bruno vend 250 kg de maroilles par semaine. Mais depuis le 17 mars, de nombreuses commandes sont annulées et ses ventes ont baissé de 70 %.

Une crise due en grande partie à la fermeture des restaurants, et qui touche tous les acteurs du secteur, y compris les industriels. Claude Leduc ne parvient plus à écouler ses stocks, il ne vend plus que 1.500 maroilles par semaine, contre 15.000 en période normale. Ici la moitié des salariés est donc au chômage partiel, et côté des éleveurs on s'interroge : que faire de tout ce lait ?

Tous attendent désormais la réouverture des restaurants, 1.500 emplois directs et indirects sont concernés par cette crise que traverse la filière maroilles.

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