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Phénomène de bandes : le rôle des messageries cryptées pointé

WhatsApp, Telegram, ou encore Signal : alors que les violences entre bandes rivales se multiplient, l’utilisation de ces messageries, liée aux affrontements, met en difficulté les autorités.

«Ce sont des messageries dont le déchiffrement est très compliqué [...] C'est difficile pour des plate-formes qui sont logées à l'étranger d'intensifier la rapidité du retrait de contenus ou de pouvoir nous aviser lorsqu'il y a un souci qui signalé sur les réseaux», nous explique Mathieu Valet, secretaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police.

Fin février, les phénomènes de violences se sont accélérés avec les décès de trois adolescents en Essonne et en Seine-Saint-Denis.

La surveillance des messageries permettrait d’anticiper les affrontements. Un repérage qui serait facilité par des réponses pénales. «Les policiers, en amont, font le maximum pour détecter ces mouvements. Souvent ils connaissent aussi les bandes, ils connaissent les individus qui les composent [...] mais encore une fois la réponse pénale est déterminante», souligne Mathieu Valet.

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