Quatre jours après sa terrible agression, Christian Lantenois, photojournaliste du quotidien régional L'Union, est plongé dans un coma artificiel et son pronostic vital est toujours engagé.
Samedi dernier, le photojournaliste de 65 ans, avait reçu des coups pendant près d'une minute, alors qu'il se trouvait dans quartier sensible de Reims pour couvrir un «regroupement de jeunes» qui préparaient un affrontement.
«Il est probable que le groupe d'individus qui l'avait repéré, voulait non seulement s'en prendre à lui mais également récupérer la mémoire de son appareil photographique et les clichés qui avaient pu être pris», a indiqué Matthieu Bourrette, procureur de la République de Reims, lors d'une conférence de presse. La carte mémoire de l'appareil n'a d'ailleurs pas été retrouvée par les enquêteurs.
L'agresseur présumé, un homme de 21 ans, a été présenté à un juge d’instruction ce mercredi 3 mars et mis en examen pour «tentative de meurtre aggravée». Il avait déjà été condamné à huit reprises, entre 2018 et 2019.
12 autres personnes, qui ont assisté à l'agression sans porter assistance à Christian Lantenois, sont par ailleurs toujours recherchés.
