L'Aquitaine connait depuis le début de l’hiver une progression moins forte de l’épidémie. Mais depuis la fin du mois de mars, les courbes s’inversent, faisant craindre un rebond important.
«L'Etat n'a pas assez d'arguments pour reconfiner notre région ou nos départements mais cela peut changer très vite si les indicateurs continuent leur progression», souligne le professeur Patrick Dehail, porte-parole de l'ARS Nouvelle Aquitaine. Et d'alerter : «on est dans une situation de présence active du virus».
A la cellule de crise de l'ARS, on observe en effet une poussée de l'épidémie dans presque tous les territoires du sud-ouest. Les hôpitaux ne sont pas encore saturés mais les prochains jours seront déterminants.
A Bordeaux, les habitants sont nombreux à observer la situation parisienne, en espérant y échapper.
