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La détresse des patients déprogrammés

De plus en plus d'opérations dites non essentielles sont déprogrammées dans les hôpitaux pour faire de la place aux patients Covid. Derrière ses déprogrammations, il y a des patients qui attendent et qui vivent parfois de véritables supplices.

C'est le cas de Carine qui attend depuis plusieurs mois. C'est sur la plate-forme de l'association RoseUp que Carine Margarit a laissé son témoignage. Un cri de colère après la déprogrammation en janvier de son opération de reconstruction mammaire.

«On attend et on ne bouge pas», témoigne-t-elle. «Trouvez-nous des solutions parce qu’on ne peut pas rester comme ça.» Janvier 2019 : Carine se fait retirer un sein rongé par le cancer. Pour cette mère de famille, impossible de tourner la page sans cette reconstruction.

Le CHU de Nantes déprogramme cette opération à deux reprises. L'intervention étant classée non essentielle. «Non essentielle, c’est juste horrible parce que moi ma vie elle est essentielle», réagit Carine qui attend avec impatience une nouvelle date d'intervention. Vraisemblablement après l'épidémie de Covid-19.

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