Avec la crise sanitaire, de nombreux jeunes cherchent à se réunir et échapper aux contrôles. A Paris, les catacombes accueillent tous les soirs des curieux. Des policiers ont pour mission de les débusquer. On les appelle les «Cataflics». Nous les avons suivis lors d'une patrouille.
Même sous les rues de Paris, des patrouilles sont à la recherche de contrevenants. Des curieux pensant échapper au couvre-feu. Ici quatre jeunes, découverts dans une des nombreuses salles des anciennes carrières.
Cette nuit-là, ils sont 14 policiers du groupe d'intervention et de protection de la direction de l'ordre public et de la circulation à arpenter les galeries. Près de 150 km sous la capitale, totalement interdits d'accès. Deux autres curieux sont raccompagnés à la surface.
Confinement ou pas, les lieux sont prisés des soirées. Pour les participants l'amende minimale est de 35 euros. Une majorité de lycéens et d'étudiants s'aventurent dans cet environnement peu hospitalier. La patrouille s'achève après cinq heures passées dans la boue, les déchets, l'odeur d'excréments et l'humidité.
