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Régionales : Jean-Paul Huchon votera Valérie Pécresse

Invité de Midi News, ce jeudi 24 juin sur CNEWS, l'ancien président socialiste de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, a confirmé qu'il votera pour la candidate de la droite Valérie Pécresse au second tour des régionales qui a lieu ce dimanche 27 juin.

«Je ne peux pas voter pour des listes extrémistes et dangereuses», s'est ainsi défendu Jean-Paul Huchon pour justifier son choix, en répondant aux questions de Sonia Mabrouk. 

L'ancien président socialiste de l'Île-de-France, qui a dirigé la région capitale de 1998 à 2015, a en effet jeté un pavé dans la mare, en qualifiant, dans les colonnes du Point, de «baroque» la liste d'union de la gauche.

Concrètement, le prédécesseur de Valérie Pécresse appelle à voter pour cette dernière, car il estime que l'alliance qui s'est nouée entre Julien Bayou (EELV), Audrey Pulvar (PS) et Clémentine Autain (LFI) est «improvisée et désespérée».

Pour Jean-Paul Huchon, les choses sont ainsi claires, «les socialistes n'ont pas grand-chose en commun avec les outrances des "insoumis" et les positions rétrogrades des Verts», a-t-il accusé. 

Lionel Jospin en contrepied

Si, et sans surprise, cette prise de position a été fustigée dans une partie de la gauche, et surtout chez les Insoumis – Clémentine Autain l'associant notamment à une certaine forme de «déchéance» – elle aura toutefois également fait réagir un autre ténor du PS en la personne de Lionel Jospin.

A en croire une information du Monde, l'ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2002 «appelle», quant à lui, «à voter pour l’union de la gauche menée par Julien Bayou».

«Les deux hommes doivent se voir demain. Une riposte aux attaques de Jean-Paul Huchon qui roule, lui, pour Valérie Pécresse», écrit notamment un confrère du Monde sur Twitter.

A noter qu'il s'agit d'une position à contre-courant de celle d'un autre ancien Premier ministre socialiste, en l'occurence Manuel Valls, qui a considéré l'alliance EELV-PS-LFI comme un «danger».

Pour Manuel Valls, s’allier avec La France insoumise est en effet «une faute morale» au regard des «ambiguïtés» et «compromissions» de membres des listes LFI en Île-de-France «avec l’islamisme, par rapport à la lutte contre l’antisémitisme, au soutien aux policiers, (et) sur la laïcité».

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