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Attentats du 13-Novembre : les provocations de Salah Abdeslam à l'ouverture du procès

Ce mercredi se tenait le premier jour du procès des attentats du 13-Novembre. Le principal accusé, Salah Abdeslam, n'a pas hésité à prendre la parole, de manière provocatrice.

Dans le box des accusés, tous les yeux étaient tournés vers le dernier membre vivant des commandos, Salah Abdeslam. Après avoir passé plus de cinq ans en détention et à l'isolement total, sa présence était incertaine. Il avait le droit de ne pas apparaître dans le box. Son silence paraissait encore plus acquis. Pourtant, il a pris la parole, de manière provocatrice.

Alors que le président de la Cour lui demandait de se lever et de décliner son identité, il a commencé par lancer : «Tout d'abord, je tiens à témoigner qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager».

«Je suis traité comme un chien»

Il a profité ensuite du bref malaise de l'un de ses co-accusés pour critiquer ses conditions de détention : «On est traités comme des chiens, ici c'est très beau, il y a des écrans plats, mais là-bas derrière... Ça fait six ans que je suis traité comme un chien. Si je ne me suis jamais plaint, c'est parce qu'après la mort on sera ressucités».

L'interrogatoire d'Abdeslam devrait avoir lieu les 13 et 14 janvier 2022.

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