L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy était ce mardi soir l’invité de l’émission Punchline.
L’ex-pensionnaire de l’Elysée a notamment donné son avis sur le débat de l’identité française. «Nous sommes les héritiers d’une civilisation extraordinaire», a-t-il martelé avant de regretter «qu’on ne s’aime plus».
«On est peut-être la première génération qui aurait pris la décision de ne rien retenir de ce que nos parents, grands-parents et aïeuls nous ont transmis», a déclaré l’auteur de «Promenades», livre dont il assure actuellement la promotion.
Comme réponse à ces questions sur l’identité, Nicolas Sarkozy souhaite «qu’on se réconcilie avec le beau, avec le grand, avec l’art, avec cette civilisation qui est la nôtre».
«Nous sommes sommés de nous déblanchir»
À de multiples reprises, l’ancien chef de l’Etat a mis en lumière «l’importance de la culture». «On n’en parle pas et quand on en parle c’est pour haïr les grands principes de la civilisation qu’est la nôtre».
L’ancien président a notamment pointé du doigt les débats qui agitent la société française ces dernières années (#MeToo, #BlackLivesMatter par exemple), mais également britannique et américaine. «Nous sommes sommés de nous déblanchir, de nous démasculiniser et de réécrire notre histoire», a-t-il déclaré.
Pour lui, «la réécriture de l’histoire avec les critères d’aujourd’hui, ce n’est rien d’autre qu’une marche vers une forme de dictature», a-t-il argumenté en prenant pour support «1984», le roman de George Orwell.
