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Le débat sur la sécurité des policiers relancé

C'est un fait divers qui relance le débat sur la sécurité des policiers. Un ado de 16 ans a été interpellé lundi alors qu'il filmait des policiers et leurs voitures.

Il est 18h lundi dans la rue des Quarante Arpents à Viroflay quand se produit l'altercation. Trois policiers patrouillent lorsque l'un d'eux constate qu'un adolescent les filme et publie la vidéo sur le réseau social Snapchat. Le jeune homme accepte de la supprimer de la plate-forme mais il refuse d'être interpellé. Finalement arrêté, il a été déféré devant le parquet pour outrage et rebellion.

Un incident qui témoigne d'un sentiment d'insécurité au sein des forces de l'ordre. «Quand on filme de policiers, leurs visages, et qu’on répertorie des plaques d’immatriculation de policiers, ce ne sont pas des actes bienveillants. Le policier quand il travaille il n’a pas peur mais bien souvent il a peur pour sa famille et du coup est obligé d’aller vivre assez loin de son lieu de travail», souligne Jerôme Jimenez, représentant UNSA Police.

Pour protéger les policiers, la diffusion de vidéos est désormais très encadrée par la loi. «Le fait de filmer et de diffuser une vidéo dans le but de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’un policier ou d’un gendarme est puni également d’emprisonnement et d’amendes, donc on a tout un arsenal législatif qui protège», explique Georges Fenech.

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