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Pass sanitaire : le ras-le-bol des Français

Le gouvernement a présenté hier en Conseil des ministres son projet de loi prolongeant le recours possible au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, soit 10 mois supplémentaires. Cela suscite de vives critiques de l'opposition qui conteste la décision d'enjamber l'élection présidentielle.

Certains professionnels Lillois ne cachent pas leur agacement. «Je pense que c’est un peu trop long pour nous, jusqu’au 15 novembre ou même au 1er janvier, cela aurait été bien. Jusque là ça reste une contrainte quand même, c’est une perte de temps et d’activité».

En terrasse, cette prolongation suscite l'incompréhension de nombreux clients. «On boit un café, on doit présenter le pass sanitaire, ensuite on peut circuler librement dans l’établissement sans le masque tout en sachant que je peux être porteur du virus, je trouve cela aberrant» témoigne l'un d'entre eux.

En Gironde, près de Bordeaux, on retrouve aussi la même lassitude. «C’est une évidence pour personne, c’est une contrainte pour tout le monde et je pense que vivre dans la contrainte, ça suffit, on a déjà vécu plusieurs confinements» pour l'un ; «je pense qu’on en a assez, vu la population qui est vacciné, est-ce vraiment nécessaire ? Je ne pense pas» pour un autre.

Pour certains professionnels, c'est aussi la garantie de pouvoir maintenir une activité, en cas de reprise épidémique. «Tant que ça me permet de travailler, je ne vois pas où est la mauvaise idée, pour moi il y a aucune gêne» explique un d'entre eux.

Le texte du gouvernement durcit par ailleurs les sanctions en cas de fraude au pass sanitaire, elles pourront aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

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