C'est l'un plus grands hôpitaux d’île-de-France. Pourtant, la Pitié-Salpêtrière fait face à une forte augmentation des patients arrivant dans le service de réanimation. Il est au bord de la saturation.
La cinquième vague de l'épidémie se fait sentir dans les services hospitaliers de France. Depuis ce week-end, le service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière peine à accueillir les patients. Le service de réanimation a fait face à une arrivée massive de patients non-vaccinés.
Jean-Michel Constantin, chef de service anesthésie-réanimation de l'hôpital s'inquiète de la situation sur CNEWS : «Depuis 48 heures, il y a des patients qu'on ne peut pas prendre parce que les réanimations sont pleines. On a une vraie sensation de déjà-vécu mais malheureusement les règles n'ont pas changé.»
Le service de réanimation se prépare à la saturation
Interrogé, le personnel du service voit revenir «des souvenirs pénibles» de la première vague. Gwenaëlle Bellocq, aide-soignante en réanimation, se prépare à la saturation du service» on sait qu'on va devoir sacrifier beaucoup de temps, qu'on va devoir donner beaucoup d'heures.»
Pour d'autres c'est l'incompréhension, comme pour Fanny Diebold, aide-soigante en réanimation, qui se demande «pourquoi il y a encore des gens qui ne se vaccinnent pas.» Une imcompréhension qui ne changera pas sa façon de faire avec les patients «il est là et il faut le soigner».
Pour éviter une vague de contaminations encore plus forte, Jean-Michel Constantin a de nouveau durci les règles de visites dans son service.
