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Polémique sur les vacances de Jean-Michel Blanquer : «Je ne suis pas là pour faire la leçon», souligne Gabriel Attal

Invité de la Matinale de CNEWS ce mardi 18 janvier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal est revenu sur la polémique autour des vacances à Ibiza du ministre de l’Education juste avant la rentrée scolaire.

«Je ne suis pas là pour faire la leçon ou pour juger le ressenti des uns et des autres ou des Français», a-t-il souligné, rappelant que Jean-Michel Blanquer avait respecté les règles en vigueur pour les vacances des ministres. «Il faut être joignable en permanence. A sa tâche. Je n’ai aucune raison de penser que ce n’était pas le cas de Jean-Michel Blanquer», a-t-il poursuivi. 

Gabriel Attal a par ailleurs rappelé que si le protocole sanitaire était arrivé si «tardivement» (la veille au soir de la rentrée, ndlr) «c'est parce qu'il fallait les recommandations du Haut conseil à la santé publique, qui sont arrivées le 31 décembre au soir». 

Reste que les révélations sur les vacances de Jean-Michel Blanquer tombent mal, plusieurs syndicats d'enseignants ayant appelé à une nouvelle journée de grève ce jeudi. Face à l'ampleur de la polémique, plusieurs personnalités de l'opposition réclament la démission du ministre de l'Education nationale. «Des membres de l'opposition saisissent la moindre occasion pour demander la démission de l'ensemble des membres du gouvernement», a réagi sur CNEWS le porte-parole. 

Les discussions se poursuivent avec les syndicats

Sur le protocole sanitaire dans les écoles, qui cristallise la colère des personnels de l'Education, Gabriel Attal s'est montré optimiste, précisant que tous les syndicats n'avaient pas appelé à la mobilisation et «que des échanges se tenaient pour continuer à travailler sur la question centrale de la gestion épidémique dans l'école». 

Il a d'ailleurs rappelé que jeudi dernier, la réunion tenue entre les ministres de l'Education nationale et de la Santé, accompagnés des syndicats aura permis de faire le point sur des mesures concrètes concernant «les masques FFP2 pour les enseignants, sur les capteurs de CO2 ainsi que sur les remplacements et le calendrier des épreuves». «C'est ce travail-là que nous menons et que nous faisons dans l'intérêt des enseignants et des familles». 

Et de souligner que si le protocole est «difficile», il «aura permis de tenir la promesse de laisser les établissement ouverts».

Alors que le nombre de classes actuellement fermées n'a jamais été aussi élevé (plus de 14.000 recensées il y a trois jours) depuis le printemps 2020, les mesures au sein des établissements scolaires devraient rester en place encore un moment car le virus «circule très rapidement y compris à l'extérieur et dans les écoles». 

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