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Nanterre : des tags antisémites découverts à l’université

«Hitler t’es le meilleur», une étoile de David inscrite sous le mot «MEDIA» ou encore des références aux chambres à gaz... l'Université Paris-Nanterre, près de Paris, est dans la tourmente après que des tags antisémites ont été découverts sur des murs de la faculté de droit.

C'est l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui a épinglé l'Université jeudi dernier en relayant, sur ses réseaux sociaux, plusieurs clichés de ces tags haineux.

Des comportements inadmissibles pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) qui ont été immédiatement dénoncés par la direction de l’Université.

Pour Yonathan Arfi, membre du bureau exécutif du Crif, il n'est malheureusement pas étonnant que ces tags aient été découverts à l'université de Nanterre.

«Depuis plus de vingt ans, l'université de Nanterre est l'épicentre des discours antisionistes, des discours indigénistes, dans le monde universitaire. C'est ici au fond que l'extrême gauche, mais aussi les mouvements islamistes ont le premier pris pied à l'université et ils y règnent aujourd'hui de manière extrêmement forte», a-t-il dénoncé auprès de CNEWS.

L'université de Nanterre a de son côté publié un communiqué sur les réseaux sociaux pour condamner ces actes et préciser qu'un nettoyage était en cours pour retirer les tags antisémites. Elle a aussi précisé qu'une enquête est lancée. «N'hésitez-pas à nous signaler toute inscription de ce type», a-t-elle également ajouté. 

D'autres affaires similaires ces derniers mois

Reste que cette affaire vient alourdir encore un peu plus une liste d'autres affaires similaires, comme le fait remarquer le Times of Israël.

A Nanterre, des tags antisémites avaient ainsi déjà été découverts dans l’université en automne dernier. Avant cela, il y a un an, la façade de Sciences Po Paris avait elle aussi été taguée, notamment avec une inscription «Mort à Israël».

A cela, s'ajoutent des tags du même type découverts à l’université de Grenoble, à HEC ou encore à l’université de Créteil, en 2018.

Selon une enquête de l’Ifop commandée par l’UEJF en mars 2019, l’antisémitisme se banalise à l’université. 89 % d’étudiants juifs répondaient avoir déjà été victimes d’actes antisémites et 20 % d’agressions.

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