En direct
A suivre

Législatives 2022 : Marine Le Pen dévoile ses objectifs et ses futures ambitions

Interrogée sur son avenir, Marine Le Pen a confié dans un entretien accordé au Figaro que, «a priori», c'est-à-dire «sauf événement exceptionnel», elle ne sera pas de nouveau candidate à la présidentielle de 2027.

«A priori, je pense que trois présidentielles, c’est déjà un parcours», a déclaré la cheffe du RN, souhaitant «voir émerger une nouvelle élite» dans son camp.

Candidate en revanche pour un nouveau mandat de députée du Pas-de-Calais, Marine Le Pen fixe tout de même ses objectifs : obtenir «au moins 60 députés» du Rassemblement national aux législatives de juin prochain afin d'avoir les moyens de pouvoir peser dans la future Assemblée nationale.

«Mon ambition, c'est d'obtenir la traduction de la présidentielle», affirme la candidate parvenue au second tour, dans un entretien paru ce samedi dans Le Figaro.

Selon elle, les électeurs RN «sont mobilisés avec le souhait d'aller voter», et pense pouvoir «avoir de très bonnes surprises» aux scrutins des 12 et 19 juin, même s'«il est aujourd'hui très difficile d'évaluer le nombre de députés» élus.  

«Il ne s’agit pas seulement d’avoir un groupe, mais d’avoir l’intégralité des moyens qui sont mis à la disposition de l’opposition dans une démocratie vivante. Comme, par exemple, le pouvoir de saisir le Conseil constitutionnel. Ce qui veut dire au moins soixante députés», précise-t-elle.

Reconquête/RN, une alliance impossible ? 

Ce samedi, Marine Le Pen a également souhaité justifier la décision de ne pas conclure d'accord avec Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, par des «divergences stratégiques trop importantes».

«Nous avons une responsabilité historique : ne pas laisser tomber une partie des Français entre les mains des racialistes, des indigénistes et des wokistes qui expliquent à l’ouvrier au smic qu’il est un oppresseur. Nous voulons rassembler, en même temps, les électeurs du camp national, les patriotes de gauche et la droite bonapartiste. Éric Zemmour délaisse toute une partie de cet électorat à Jean-Luc Mélenchon», a-t-elle fustigé.

Celle, qui souhaite conserver seule son statut de première opposante à Emmanuel Macron, a prévu de sillonner sa circonscription durant tout le week-end.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités