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Nadine Morano : «Le choix du Premier ministre, peu m’importe»

Invitée de Sonia Mabrouk lors du Grand Rendez-vous, sur CNEWS, ce dimanche 15 mai, Nadine Morano, députée européenne LR, s'est exprimée sur le choix du prochain Premier ministre.

La députée européenne ne semble pas passionnée par la nomination du prochain locataire de Matignon.

Interrogée sur le potentiel choix de Catherine Vautrin, ancienne soutien de Nicolas Sarkozy, Nadine Morano reconnaît qu’il s’agit «d’une femme de qualité, incontestablement».

Des doutes sur la nomination de Catherine Vautrin

Mais la députée européenne a émis des doutes depuis le ralliement de la présidente du Grand Reims à la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron : «Est-ce qu’elle est prête à renier toutes les idées qu’elle a défendues depuis longtemps ?»

Pour rappel, Catherine Vautrin a fait partie de l’UMP et des Républicains depuis 2002. Elle a été ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité sous la présidence de Jacques Chirac, de 2005 à 2007. Lors de la primaire présidentielle des Républicains en 2016, elle est engagée aux côtés de Nicolas Sarkozy, en tant que porte-parole de sa campagne.

«Mon problème, c’est que nous ayons un maximum de députés à l’Assemblée»

Nadine Morano a également exprimé son désintérêt pour la personne qui sera nommée à Matignon dans les prochains jours. «Le choix du Premier ministre, peu m’importe. C’est le choix du président de la République, ce n’est pas le mien».

Désormais, l’ancienne secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la Solidarité se concentre sur son parti et sur les prochaines échéances législatives. «Mon problème, c’est de faire en sorte que nous ayons le maximum de députés à l’Assemblée nationale qui portent les couleurs des Républicains, qui vont amener une autre politique pour représenter les Français».

Elle a estimé enfin que la présence des Républicains dans l’Hémicycle «permettra d’avoir un contre-pouvoir à un président de la République qui prend son temps comme s’il n’y avait pas d’urgence». Le défi sera immense pour le parti de la droite républicaine, après une déroute historique à la dernière élection présidente, où Valérie Pécresse n’a recueilli que 4,7 % des suffrages.

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