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Chauffeur de bus battu à mort à Bayonne : Véronique Monguillot scandalisée par la requalification des faits

Véronique Monguillot, veuve de Philippe Monguillot, chauffeur de bus battu à mort à Bayonne en juillet 2020, n’a pas caché sa colère après la décision du juge d’instruction de faire comparaître les deux principaux accusés de la mort de son mari devant une «cour criminelle», et non devant les assises.

Elle est scandalisée. Interrogée par Laurence Ferrari dans Punchline sur CNEWS, Véronique Monguillot, femme de Philippe Monguillot, a accueilli la nouvelle tel «un coup de tonnerre».

Initialement jugés pour homicide aggravé», les faits ont été requalifiés en «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

Un changement que Véronique Monguillot a considéré «comme un jugement à minima» et a reçu «comme une gifle», voire même «une énorme coup de poing».

Pour rappel, le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne était agressé mortellement par deux individus après leur avoir demandé leur titre de transport. Ce mercredi, le juge d’instruction en charge de l’affaire a décidé que les deux accusés allaient comparaître devant «une cour criminelle», et non devant un jury d’assises, comme le préconisait le parquet, qui a fait appel.

Le sentiment d’une «souffrance bafouée»

Considérant que son époux a «été oublié depuis longtemps», Véronique Monguillot a estimé que sa souffrance, ainsi que celle de ses trois filles, avait été «bafouée».

Pour la veuve, la requalification des faits paraît illogique tant la volonté des deux hommes de tuer Philippe Monguillot était «indéniable».

«Les coups étaient ciblés, il y a eu un acharnement, mon époux a eu un brin de lucidité pour se relever. Sa chute n’a pu être causé que par des coups extrêmement violents au sol dans une première phase. On l’a achevé», a-t-elle ajouté.

Une reconstruction impossible pour l’instant

Véronique Monguillot a confié à Laurence Ferrari que ses filles et elles ne pourraient pas entamer de processus de reconstruction «tant que le procès n’était pas passé».

Pour l’épouse du chauffeur de bus, la seule chose capable de lui «redonner un semblant de sourire» serait «la justice».

L’avocat de Véronique Monguillot et de ses trois filles envisage également de faire appel de cette requalification, bien que le parquet l’ait devancé, en soulignant dans un communiqué que la chambre de l’instruction avait maintenant quatre mois pour statuer.

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