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Gérald Darmanin à Lyon : ce qu'il faut savoir sur les centres de rétention administrative

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu à Lyon, ce samedi 30 juillet, pour y rencontrer les trois policiers récemment agressés dans le quartier de la Guillotière. Il a, à cette occasion, inauguré un CRA, un centre de rétention administrative. De quoi s'agit-il ?

Des lieux au fonctionnement très encadré. La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé, précise le ministère de l'Intérieur sur son site

En France, plus de 42.000 étrangers en situation irrégulière sont ainsi placés et répartis dans une vingtaine de centres de rétention administrative (CRA).

Plusieurs motifs peuvent envoyer un étranger en centre de rétention. Notamment une obligation de quitter le territoire français, une décision d’expulsion ou encore une interdiction judiciaire de territoire français.

Selon la plate-forme service-public.fr, une mesure d’éloignement dans le cadre de l’Union européenne ou une interdiction administrative de retour sur le territoire français peuvent aussi être des raisons valables pour un placement en centre de rétention.

une rétention d'une durée limitée

La rétention ne doit pas durer plus de quarante-huit heures. Mais il y a des exceptions. Elle peut être prolongée jusqu’à 90 jours si le départ immédiat de la personne concernée n’est pas réalisable.

Autre exception, en cas d’activité terroriste, un étranger placé en centre de rétention peut être retenu jusqu’à 210 jours. C’est la prolongation maximale.

En 2021, la durée moyenne de rétention était de vingt-deux jours, selon l’association La Cimade qui soutient les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les étrangers en situation irrégulière.

Certains droits préservés

Bien qu’en situation irrégulière, les personnes placées dans des centres de rétention ont tout de même des droits.

Elles peuvent faire appel à un avocat, être examinées par un médecin ou recevoir l’aide d’associations par exemple.

Elles ne sont pas totalement isolées puisqu’elles ont le droit de communiquer librement avec l’extérieur.

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