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Vidéo de voleurs mises sur les réseaux sociaux : le commerçant d’Amiens s'explique et déplore «une recrudescence des vols»

Victime de vols à répétition, Jérôme Jean, commerçant à Amiens (Somme), a publié sur les réseaux sociaux les images montrant des voleurs ayant dérobé pour 700 euros d'articles dans son magasin. Il s'est exprimé sur CNEWS ce lundi, dénoncant «une recrudescence des vols».

Il a exprimé son ras-le-bol ce lundi 16 janvier. Dans la nouvelle émission de CNEWS, «La parole aux Français», qui se propose de présenter l'actualité vue par les témoins du quotidien, Jérôme Jean, propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter à Amiens (Somme) est revenu sur le vol dont il a été victime le 10 janvier dernier.

Pour rappel, après avoir porté plainte et déploré le fait que la police se trouvait impuissante, il avait décidé de diffuser les images de vidéosurveillance sur les réseaux sociaux montrant les auteurs présumés du vol, dont le préjudice s’élève à 700 euros. 

«Il faut savoir que c’est un magasin qui fait 100m2 et que nous avons plusieurs caméras, et que là (sur les vidéos), vous avez une partie de la boutique», a-t-il indiqué sur notre antenne. Le commerçant témoigne également de l’impuissance des équipes de ventes, qui «ne sont pas des vigiles» et qui «font leur boulot» comme elles peuvent.

Une justice «inefficace»

Si le Jérôme Jean n’a pas de statistiques précises sur l’étendue des vols, il assure néanmoins avoir constaté, de même que d'autres confrères commerçants «une recrudescence des vols ces cinq dernières années dans les commerces», le tout conjugué à une justice, qui «faute de moyens et faute de décision forte» est, selon lui «inefficace».

Des vols qui, en outre, se font «très vite» et qui sont «bien organisés». A tel point que Jérôme Jean a subi ces derniers temps, en plus du dernier larcin à 700 euros, un précédent vol à hauteur de plus de 1.000 euros. 

Une situation qui inquiète fortement ce commerçant, puisque avec les soldes d’hiver qui viennent de commencer, ni lui ni son équipe n’ont le temps d’être sur le qui-vive au quotidien : «quand il y a dix, douze clients dans le magasin, moi j’embauche des vendeurs, j’embauche pas des vigiles.

«Comme beaucoup, je suis commerçant, je n’ai pas beaucoup de temps à perdre au mois de janvier en pleine période de soldes, ‘est-ce que je vais aller porter plainte ?’ parce qu'il faut faire la queue au commissariat, il faut attendre, il faut remplir des papiers, en plus en se disant 'combien de chance a-t-on que cette plainte aboutisse ?'», a-t-il encore déploré. 

Si, pour le moment, il n’a pas encore fait les démarches auprès des assurances pour se faire indemniser, il compte également se rapprocher d’une association, peut-être locale pour partager son expérience avec des commerçants de toute la France, touchés par les vols. Il réclame aussi des peines qui fassent «peur sinon on va être régulièrement embêtés par ces individus».

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