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«J'irai où tu iras», «Vous êtes jeunes, vous êtes beaux», «Gemini Man» : les 3 films à voir cette semaine au cinéma

Le retour du duo Nakache-Bekhti dans «J'irai où tu iras», le drame poignant «Vous êtes jeunes, vous êtes beaux», et Will Smith dans la peau d'un tueur dans «Gemini Man»... Voici les meilleurs longs-métrages qui sortent ce mercredi au cinéma.

«J'irai où tu iras», de et avec Géraldine Nakache

Près de dix ans après «Tout ce qui brille», Géraldine Nakache retrouve Leïla Bekhti dans «J’irai où tu iras». Une première réalisation en solo, qui parle de famille et de transmission. Vali (Géraldine Nakache), sensible et vulnérable, rêve de devenir choriste de Céline Dion. Mina (Leïla Bekhti), sa sœur aînée, thérapeute, est difficile d’accès. Quand la première décroche une audition à Paris, la deuxième se voit obligée, à la demande du père (Patrick Timsit), de l’accompagner. Les deux femmes que tout oppose vont devoir briser la glace.

«J’avais besoin de me lancer seule. Avec Leïla, nous ne voulions pas juste surfer sur le succès de «Tout ce qui brille». Il fallait qu’il y ait une histoire à raconter. C’était grisant de jouer des situations qui ne pourraient exister entre nous. Le cinéma, c’est l’art du collectif. Et le tournage s’est déroulé dans une ambiance joyeuse. Le plus douloureux reste l’écriture, qui pour moi ne dure jamais moins de trois ans», explique la cinéaste.

Ce film rend hommage aux femmes, et particulièrement à l’artiste québécoise dont Géraldine Nakache est fan. «Le parcours de Céline Dion me fascine. Je l’aime follement. Elle a cru en son destin et a tout donné pour réaliser ses rêves», avoue-t-elle.

«Vous êtes jeunes, vous êtes beaux», de Franchin Don

L’isolement des personnes âgées. Un constat alarmant en France que Franchin Don, d’origine chinoise, abor­de dans son premier long-métrage, «Vous êtes jeunes, vous êtes beaux», adapté du roman «A nos pères» de Tarik Noui.

Lucius, 73 ans, sait que la fin est proche. Pour tenter d’aider Mona, son grand amour, elle aussi âgée, qui attend désespérément que ses enfants l’accueillent dans leur grande maison, cet homme que la vie semble ne pas avoir épargné, décide de participer à des combats clandestins de «vieux». «Des hommes finis, des reliques qui ne nous intéressent plus vont essayer de retrouver de la dignité de leur vivant», aime à le rappeler le fantasque M. Loyal (Denis Lavant) avant chaque combat. Il y croisera notamment Aldo (Patrick Bouchitey), un ancien copain qui brûle la vie par les deux bouts.

Josiane Balasko et Gérard Darmon crèvent l’écran dans ce long-métrage fort et émouvant, à l’ambiance oppressante. La lumière froide et jaunâtre, le cadrage et les plans serrés sur les corps rendent compte de la déchéance physique et de l’angoisse de la fin de vie.

«Gemini Man», d'Ang Lee

Un criminel peut en cacher un autre. Après s’être illustré dans de nombreux films de science-fiction comme «Men in Black» (1997, 2002) ou «After Earth» (2013), Will Smith revient dans la peau d’Henry Brogen, un tueur professionnel se retrouvant traqué par son clone âgé d’une vingtaine d’années. Un duel qui promet d’être musclé.

S’il ne se démarque pas par son scénario, trop convenu, «Gemini Man» du réalisateur taïwanais Ang Lee («Le secret de Brokeback Mountain», «L’odyssée de Pi») s’avère en revanche une totale réussite quant aux procédés techniques jamais utilisés. Ce long-métrage a en effet été tourné en 4K et 3D, avec pas moins de 120 images par seconde.

«Le personnage de Junior est intégralement créé en numérique et guidé à 100 % par la performance capture», explique l’équipe qui a supervisé les effets spéciaux. Une expérience visuelle d’un réalisme à couper le souffle.

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