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«Maléfique : le pouvoir du mal», «Shaun le mouton le film : la ferme contre-attaque», «Matthias et Maxime» : les 3 films à voir cette semaine au cinéma

Le retour d'Angelina Jolie dans le deuxième volet de «Maléfique», «Shaun le mouton» face aux aliens, et l'amour au masculin dans «Matthias et Maxime», voici les trois meilleurs longs-métrages à découvrir ce mercredi 16 octobre dans les salles obscures.

«Maléfique : le pouvoir du mal», de Joachim Ronning

Avec ses pommettes saillantes, Angelina Jolie, également dotée d’imposantes cornes, revient dans la peau de la sorcière Maléfique, cinq ans après la sortie du premier opus des studios Disney. Alors que la princesse Aurore, toujours interprétée par la belle et douce Elle Fanning, s’apprête à épouser le prince Phillip, la méchante marraine au cœur tendre se méfie de la famille de son futur gendre, et plus particulièrement de la reine Ingrith (Michelle Pfeiffer).

Librement inspiré de «La Belle au bois dormant», «Maléfique : le pouvoir du mal» offre une version plus sombre du conte de fées, et dévoile une galerie de personnages complexes. Malgré quel­­ques longueurs, ce film de fantasy épique, visuellement abouti, offre de magnifiques séquences d’action qui rappellent celles de la série phénomène «Game of Thrones». Les femmes sont plus que jamais au centre du récit.

«Shaun le mouton le film : la ferme contre-attaque», de Will Becher et Richard Phelan

C’est la panique à la ferme. Alors qu’il pensait couler des jours heureux avec son troupeau, Shaun le mouton – dont les aventures ont été découvertes par le public à la télévision – voit débarquer un vaisseau spatial dans son champ et rencontre la jeune alien Lu-La. Mais celle-ci est activement recherchée par des agents gouvernementaux peu recommandables. Bien décidés à l’aider, Shaun et ses amis de la ferme vont se lancer dans des contrées intergalactiques.

«On a voulu donner le sentiment qu’il s’agissait d’une forme de space opera foisonnant et ouvrir les horizons du monde de Shaun d’une manière inédite. Cela rappelle vraiment les films de science-fiction de Steven Spielberg», explique le coréalisateur Will Becher. On ne peut en effet s’empêcher d’avoir une tendre pensée pour E.T. l’extraterrestre, en visionnant cette production divertissante faite – c’est sa marque de fabrique – de pâte à modeler en stop motion.

«Matthias et Maxime», de Xavier Dolan

Après son expérience américaine – «Ma vie avec John F. Donovan» – Xavier Dolan est revenu chez lui, au Québec, filmer ses amis pour «Matthias et Maxime», un drame dans lequel il campe aussi l’un des deux personnages principaux. Barman à ses heures, Maxime veut quitter sa mère envahissante et instable pour voguer vers d'autres aventures en Australie. Matthias vit, de son côté, en couple avec une jeune femme.

Mais un baiser échangé pour les besoins d’un court-métrage amateur va plonger les deux protagonistes – et le clan de potes – dans une confusion des sentiments. «J’avais envie de tourner un film d’amour et de désamour au masculin, en y intégrant mon cercle de copains», explique le Québécois qui refuse que l'on présente son huitième long-métrage comme «un film homosexuel». «L'homosexualité n'est pas un thème. C'est la vie. Et on ne parle jamais d'un film "hétérosexuel"», ajoute-t-il.

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