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«La reine des neiges 2», «Les misérables», «Les éblouis» : les 3 films à voir cette semaine au cinéma

Le retour événement de «La reine des neiges», le film coup de poing de Ladj Ly, «Les Misérables», et les sectes au cœur du drame «Les éblouis»... Voici les meilleurs longs-métrages à découvrir ce mercredi 20 novembre au cinéma.

«La reine des neiges 2», de Jennifer Lee et Chris Buck

Après le premier opus de «La reine des neiges», qui avait cartonné au box-office, récoltant près de 1,2 milliard d’euros de recettes, Elsa, Anna, Kristoff, Sven et Olaf reviennent dans une suite visuellement superbe, pleine de magie et d’humour. Si tous semblent vivre paisiblement au royaume d’Arendelle, un danger menace pourtant, les obligeant à s’aventurer vers des contrées lointaines à la rencontre de nouvelles créatures. 

Alors que la structure narrative ne diffère pas du précédent volet, ce long-métrage d’animation de Disney met la sororité à l’honneur et démontre que les héros ont gagné en maturité. Une nouvelle fois, des chansons inédites, dont «Dans un autre monde», servent le récit et s’inviteront dans les cours de récréation. Dans la version française, la chanteuse et comédienne Charlotte Hervieux succède à Anaïs Delva, et prête sa voix à la reine Elsa.

«Les misérables», de Ladj Ly

A Montfermeil, en pleine guerre des cités de Seine-Saint-Denis, «Pento» (Damien Bonnard), nouvelle recrue venue de Cherbourg, tente de prendre ses marques au sein de la brigade anti-criminalité, pendant l’été qui suit la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde de football. Difficile pour lui de trouver sa place entre ses deux coéquipiers aguerris, Chris (Alexis Manenti) et «Gwada» (Djebril Zonga), lesquels maîtrisent les rites et les coutumes de ce territoire où cohabitent ados, gitans et Frères musulmans. Une bavure policière filmée par un drone va rapidement mettre le feu aux poudres dans ce territoire à l’équilibre fragile.

Un film magistral et nécessaire, primé à Cannes et représentant la France à la prochaine cérémonie des Oscars en 2020, qui évite les clichés et dénonce la misère sociale. «Ces misérables, ce sont aussi bien les habitants des quartiers que les policiers», explique le réalisateur Ladj Ly.

«Les éblouis», de Sarah Suco

Au plus près de la réalité. Pour ses premiers pas derrière la caméra, Sarah Suco s’est inspirée de son histoire personnelle, celle d’une enfant dont les parents se retrouvent dans une communauté religieuse aux dérives sectaires, et qui a réussi à s’en échapper à l’âge de 18 ans, laissant ses proches derrière elle.

Dans «Les éblouis», qui hésite entre drame et comédie, Camille (Céleste Brunnquell), 12 ans, est l’aînée d’une famille nombreuse. Sa mère (Camille Cottin) et son père (Eric Caravaca) adhèrent peu à peu à un groupe de personnes dont le mode de vie diffère des pratiques d’une société dite traditionnelle. La fillette tentera de se libérer de cet embrigadement en affirmant ses positions parfois radicales par rapport à celles de sa famille. 

Un douloureux et lent processus. «Ce sont des gens qui font le choix d’abandonner leur ancienne vie pour être quelqu’un de nouveau. Evidemment, pour des enfants qui cherchent à s’épanouir, c’est tout à fait préjudiciable», a récemment expliqué au micro d’Europe 1 l’acteur Jean-Pierre Darroussin, qui incarne dans ce film bouleversant le «berger» que des fidèles suivent aveuglement.

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