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Polémique entre Ursula von der Leyen et Recep Tayyip Erdogan : la réaction de Robert Ménard

Invité de l'interview politique de Laurence Ferrari, ce jeudi 8 avril sur CNEWS, le maire de Béziers (Hérault), Robert Ménard, a tenu à exprimer sa colère après l'affront protocolaire subi par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Ankara (Turquie).

Mardi, Ursula von der Leyen, avait été placée par le protocole turc en retrait sur un divan lors de la réunion des présidents des institutions de l'UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Une scène filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux qui avait provoqué la colère de nombreux internautes, une polémique mais aussi beaucoup de ressentiment à Bruxelles.

Face à Laurence Ferrari sur CNEWS, réagissant à l'affaire, Robert Ménard a balayé d'un revers de la main l'argument selon lequel la présidente de la Commission européenne ne voulait pas créer d'incident diplomatique. «Mais qu’ils aillent se faire voir avec les incidents diplomatiques, vous savez ce qu’ils sont ? (Ursula von der Leyen et Charles Michel, le président du Conseil européen, NDLR). Ce sont des lâches !(...) Je ne vous dirais pas ce qu’il manque à Charles Michel pour avoir un tout petit peu de courage. Il dit que c’est une maladresse ? Quel lâche !», a fulminé le maire de Béziers.

«Ces gens là accepteront tout !»

Pour Robert Ménard, le message envoyé à l'attention des Européens est désastreux, dans la mesure où, selon lui, cet incident met en lumière la faiblesse supposée des dirigeants de l'Union face à la Turquie. «Ces gens là accepteront tout, demain et après-demain. En face de qui ? d’un type (Recep Tayyip Erdogan, le président turc, NDLR) qui incarne l’islam politique (…) Aucun des deux dirigeants européens n’a suffisamment d’amour propre – même pas de courage – pour se lever et dire 'on se tire'», a ainsi ajouté le maire de Béziers. Et Robert Ménard d'enfoncer le clou : «car oui on s’en va quand on incarne l’Europe. C’est les mêmes qui vont vous expliquer qu’on est le continent des droits de l’homme, qui, au moindre manquement, vont vous dire : 'regardez comment on traite les femmes'».

Après avoir fait référence, un peu plus tôt dans la séquence, à la polémique entourant le financement public de la mosquée de Strasbourg  (Bas-Rhin), l'ancien secrétaire général et co-fondateur de Reporters sans frontières conclut : «cet incident symbolise la lâcheté et la couardise de l’Europe. (Les dirigeants de l'Union européenne) se coucheront. Ce sont les porteurs de valise de l’islam radical, parce que jamais ils n’oseront s’y opposer et on a, en France, des gens qui se font l’écho exactement de la même position».

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