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La Chine fête les 100 ans du Parti communiste chinois avec les yeux tournés vers l'avenir

Un anniversaire tourné vers le futur. Ce 1er juillet, Pékin célèbre le 100ème anniversaire du Parti communiste chinois (PCC). L'objectif est de mettre en avant les réussites du pays et mettre de côté les défis des derniers mois.

Car il ne fait aucun doute que Xi Jinping, au moment d'organiser les festivités qui ont commencé depuis plusieurs jours, a en tête les moments difficiles vécus par son administration depuis deux ans. Le président chinois a en effet récemment survécu à une immense contestation à Hong Kong, la désapprobation mondiale sur le traitement réservé à la minorité musulmane ouïghour ou encore à la pandémie de coronavirus. 

De nombreuses rumeurs existaient en 2019 et en 2020, mettant en avant les critiques internes contre Xi Jinping au sein du PCC suite à plusieurs affronts faits à la Chine sur des dossiers sensibles. 

Mais à l'aune de l'anniversaire, la donne a changé. À Hong Kong, la contestation semble avoir été contrôlée avec la loi sur la sécurité, qui menace notamment les discours indépendantistes de sévères sanctions. Quant à la gestion de la pandémie, le sujet est loin d'être tabou. Ce 28 juin, un spectacle au stade national de Pékin a mis en scène la «victoire» chinoise sur le virus. 

UNE INVASION DE TAÏWAN AU PROGRAMME ?

Dans ce contexte, Xi Jinping peut donc poursuivre son plan pour développer l'économie du pays et faire de la Chine la première puissance mondiale. Et si tout se passe comme le prévoient certains économistes, l'attente ne serait pas si longue. En décembre 2020, un think-tank britannique assurait que Pékin deviendra la première économie mondiale en 2028. 

Un autre challenge pour le PCC dans les années à venir concerne Taïwan. Après avoir fait rentrer Hong Kong dans les rangs, la Chine pourrait vouloir se «réunifier» avec le territoire. Une éventualité qui inquiète à l'étranger. Si Pékin n'y arrive pas de manière «pacifique», une invasion militaire n'est pas à exclure.

Le général américain Mark Milley confiait récemment au Congrès américain que la Chine ne s'y risquerait pas à court terme, par peur d'un échec politique et militaire. Cependant, l'homme et plusieurs autres hauts gradés estiment que des préparatifs pourraient être en court pour une attaque aux alentours de 2027. Reste à savoir si l'Occident, qui voit dans la Chine la principale menace pour le futur, tentera d'obtenir des garanties pour éviter un tel scénario. 

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