Vendredi 24 mars, le candidat de En marche! a estimé que son adversaire François Fillon pratiquait la «diffamation» et le «soupçon généralisé» en accusant François Hollande d’avoir un «cabinet noir» à l’Élysée.
«Il ne faut pas commencer à accuser tout le monde de tout et n’importe quoi. Parce que ça, cela s’appelle de la diffamation et du soupçon généralisé», a lancé Emmanuel Macron, revenant sur les accusations du candidat Les Républicains lors de son intervention jeudi 23 mars au soir sur France 2.
François Fillon a en effet affirmé que François Hollande orchestrait des fuites contre lui et alimentait les médias, évoquant un «cabinet noir» à l’Élysée. Une accusation grave, uniquement fondée sur son interprétation de propos tirés d’un livre écrit par des journalistes.
«Il y en a deux qui sont dans les affaires et ils voudraient s’en dispenser en insultant tout le monde et en jetant le soupçon sur tout le monde», a expliqué Emmanuel Macron en faisant référence aux soupçons d'emploi fictif de la famille Fillon et de Marine Le Pen au Parlement européen. En déplacement au salon du livre, il a insisté sur l’impartialité de la justice française et réaffirmé que «quand il y a des choses illégales qui sont faites, il faut aller devant le juge». Déclaration qu’il avait déjà tenue à Marine Le Pen lors du débat sur TF1, lorsque celle-ci avait attaqué le candidat sur ces liens présumés avec les puissants de ce monde.
