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PSG-OM : les 10 moments qui ont marqué l'Histoire du classique

En 1997, Fabrizio Ravanelli (gauche) avait enflammé le classique.[ERIC CABANIS / AFP]

Reconnu comme étant le grand «Classique» de la Ligue 1, le match PSG-OM sera sans aucun doute les choc de la onzième journée de championnat, ce dimanche 27 octobre. Car même si l'écart entre les deux équipes s'est fortement agrandi ces dernières années, la rivalité entre Paris et Marseille reste unique.

Une rivalité qui s'est forgée au fil des années, à travers des fait marquants, sur comme en dehors du terrain.

Le (deuxième) coup de tête de Boli

Le 29 mai 1993, trois jours seulement après son sacre européen face au Milan AC, l'Olympique de Marseille s'offre son rival Parisien. Une victoire étincelante, sur le score de 3 buts à 1, avec notamment le chef-d'œuvre de Basile Boli. A la conclusion d'une superbe action collective, le défenseur, déjà auteur du but décisif en finale de coupe d'Europe, vient en effet placer un nouveau coup de tête magistral, imparable pour Bernard Lama.

le penalty de Ravanelli

Le 9 novembre 1997, l'OM l'emporte 2 buts à 1 sur la pelouse du PSG. Mais plus que la victoire, l'histoire (et les supporters parisiens) retient surtout le penalty obtenu par l'attaquant marseillais Fabrizio Ravanelli. Un autocroche-patte certainement considéré comme la plus fameuse simulation de l'histoire du championnat. Pour autant, Jérôme Leroy, auteur du seul but parisien de la rencontre, a estimé récemment qu'il y avait bien faute sur l'Italien.

le festival de Ronnie

Le 9 mars 2003, Ronaldinho aide le PSG à mettre fin à quinze saisons de disette au Vélodrome. Et de quelle façon ! Un but, une passe décisive, et des gestes dont seul le génie brésilien est capable, pour finalement l'emporter 3 buts à 0.

Le bijou de Pauleta

Impossible d'évoquer les oppositions entre Paris et Marseille sans parler de Pedro Miguel Pauleta. L'attaquant portugais a marqué le «classique» de son empreinte, et particulièrement le 25 avril 2004. Ce jour-là, il inscrit un doublé, dont un chef-d'œuvre où il arrive à tromper Fabien Barthez dans une position particulièrement excentrée.

un parfum de scandale

Le 16 octobre 2005, l'OM l'emporte 1-0 à domicile. Mais cette victoire est entachée d'une odeur de scandale. Ou plutôt d'une odeur d'ammoniaque. En effet, à leur arrivée au Vélodrome, les joueurs du PSG se sont plaints d'une très forte odeur dans leur vestiaire. Alors que certains sont pris de vomissements, l'équipe doit se préparer ailleurs. Des locaux de 10 m2 dans lesquels passent des vigiles fumant leur cigarette et... la star du porno Clara Morgane.

le pari des Minots

En mars 2006, le «Classique» ne va pas voir s'opposer les meilleurs joueurs de chaque équipe. Pour protester contre le nombre de places trop réduit alloué à ses supporters, l'OM, présidé alors par Pape Diouf, va en effet décider d'envoyer à Paris ses «minots». A la place du onze type et de ses stars (Ribéry, Niang, Pagis...), ce sont donc cinq jeunes de CFA2 et six habituels remplaçants qui foulent la pelouse du Parc des Princes. Et le pari est gagné puisque l'équipe arrache le match nul (0-0). 

Grippe A 2009

Le 25 octobre 2009, le match opposant Marseille à Paris est reporté après une épidémie de grippe A touchant les joueurs du PSG. Problème : les supporters sont prévenus trop tard et certains ont déjà fait le trajet dans les Bouches-du-Rhône. Résultat, des affrontements ont lieu pendant des heures dans les rues de la cité phocéenne.

une défaite et un drame

Le 28 février 2010, le PSG subit une lourde défaite face à l'OM (0-3). Mais le score a malheureusement vite été éclipsé par un drame. Yann Lorence, 37 ans, est tabassé par d'autres Parisiens en pleine guerre entre les différents groupes de supporters. Il succombera de ses blessures quelques semaines plus tard.

la Plus grosse défaite

Le 26 février 2017, Marseille subit une véritable humiliation sur sa pelouse du Vélodrome : 1-5. Dans l'histoire des «classiques», jamais le PSG n'avait inscrit cinq buts sur la pelouse marseillaise et jamais il n'avait gagné à Marseille par quatre buts d'écart. De son côté, l'OM n'avait plus encaissé une telle défaite depuis 1953.

La «climatisation» de Cavani

Le 22 octobre 2017, dans les arrêts de jeu, l'OM pensait tenir sa première victoire depuis des années face au PSG. Menant 2-1, et avec l'expulsion de Neymar quelques minutes plus tôt, les joueurs olympiens n'avaient qu'à attendre le coup de sifflet final. Mais c'était sans compter Edinson Cavani et son coup franc magistral, venu crucifier Steve Mandanda et les espoirs marseillais à la 93e minute.

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