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On a testé le remake de «Zelda : Link's awakening» sur Switch

Un épisode mythique de la saga Zelda renaît, 26 ans après sa sortie sur Game Boy. Link's Awakening a été totalement remis au goût du jour, pour le plus grand plaisir des joueurs.

Il semble bien loin, désormais, le temps où Link, le héros, s'escrimait sur le petit écran monochrome d'à peine 4,7 centimètres de diagonale de la console portable de Nintendo. Il est aussi loin le temps des pixels verdâtres et des maux de tête à force de plisser les yeux.

La restauration d'un chef d'oeuvre

Place à la version Switch de ce monument du jeu vidéo, qui arrive dans la foulée de la sortie de la Switch Lite, la version «allégée» de la console star lancée par Nintendo il y a un peu plus de deux ans. 

Miracle : la magie Zelda est toujours aussi puissante. Elle opère même dès l'insertion de la cartouche. En 2019, le Réveil de Link (la traduction littérale du titre en français) est littéralement baigné de couleurs, plus chatoyantes les unes que les autres. Plaisir des yeux, mais aussi plaisir des oreilles. Les thèmes musicaux d'origine, si célèbres, ont été réorchestrés avec talent, ce qui pourrait même tirer des larmes aux plus sensibles.    

UNE HISTOIRE EPIQUE

Le scénario, quant à lui, n'a pas bougé d'un iota. Link voyage vers Hyrule. Mais au cours d'une terrible tempête, il perd la maîtrise de son bateau et s'échoue sur une île mystérieuse, baptisée Cocolint.

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Aidé par la jeune Marine, il va devoir partir à l'aventure, se bâtir un arsenal digne de ce nom, et tenter de s'échapper, tout en débarrassant les habitants des hordes de monstres qui peuplent les environs. Son objectif : retrouver les huit instruments de musique des sirènes, qui vont lui permettre de réveiller le Poisson-rêve.

La particularité de ce Zelda : la princesse du même nom en est... totalement absente. 

UN GAMEPLAY SANS FAUSSE NOTE

Le gameplay, si inventif à l'époque, fait toujours merveille, preuve qu'un grand jeu reste un grand jeu. Au fil de la progression du personnage, il faudra donc débloquer des compétences spéciales, acquérir des objets pour la suite (N'oubliez pas vos bombes) et finir les donjons l'un après l'autre, afin d'en voir le bout. 

Evidemment, les jeunes joueurs, qui n'ont pas connu la version de 1993, n'auront pas forcément le même plaisir régressif que les vieux trentenaires qui ont usé leurs doigts il y a deux décennies. La carte risque ainsi de leur paraître un peu étriquée, surtout si on la compare à celle, immense,  du dernier épisode de la saga, Zelda : Breath of the Wild, sorti en 2017. De même, les temps de chargement, notamment lorsqu'on pénètre dans une pièce, peuvent paraître un tout petit peu longs. Mais le plaisir de retrouver un Link relooké, avec des graphismes totalement actuels, et de jouer entre amis ou en famille à cet épisode mythique fera vite oublier les petits désagréments. On saluera d'ailleurs partuclièrement la nouvelle direction artistique du jeu qui, par sa «mignonitude» absolue, saura faire mouche auprès des plus jeunes joueurs.

Zelda : Link's awakening, Nintendo, sur Switch, disponible le vendredi 20 septembre. 

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