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Oculus Quest : on a testé le nouveau casque de réalité virtuelle sans fil de Facebook

[© JP.GEY/CNEWS]

Parce que la VR se doit d'être aussi simple d'usage qu'un smartphone, la nouvelle génération de casques, lancée cette année sur le marché, promet d'être accessible en tous lieux. Facebook présente ce mardi 30 avril son nouveau champion : l'Oculus Quest.

Un an après l'Oculus Go qui offrait déjà une expérience sans fil abordable, le groupe récidive avec un modèle orienté davantage vers le premium. Plus puissant, disposant de deux manettes et d'un système de délimitation de l'ère de jeu, le Quest offre un avant-goût de ce que sera la VR pour le grand public dans la prochaine décennie. Il sera lancé le 21 mai prochain, au prix de 449 euros.

Nous avons pu prendre en main ce nouveau produit en avant-première et expérimenter diverses applications. Exit le PC surpuissant, les câbles et les capteurs lasers externes pour suivre les déplacements de l'utilisateurs, avec le Quest, Oculus libère l'utilisateur et mise sur le 100 % sans fil.

Un tracking gestuel performant

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Côté design, l'Oculus Quest reprend les standards du modèle Rift et ajoute de nombreuses fonctionnalités intéressantes dont son grand fère, l'Oculus Go, était dépourvu. Ainsi, esthétiquement, le Quest se distingue par l'ajout de quatre lentilles disposées sur chacun des côtés de sa visière. Celles-ci intègrent des capteurs qui vont à la fois permettre de reconnaître la pièce et les meubles qui entourent l'utilisateur, mais aussi de suivre les mouvements des deux pads  (un pour chaque main).

Et à l'essai, le tracking s'avère efficace avec une bonne reconnaissance des mouvements. Les boutons et joysticks disposés sur les pads permettant d'interagir avec des objets virtuels de manière intuitive (saisir des objets, se battre avec une épée, utiliser une raquette de tennis, danser...). Le tout sans latence.

Dans ce cadre, on reprochera à Oculus d'avoir choisi des manettes qui fonctionnent avec de simples piles. Il faut donc ouvrir une petite trappe pour y glisser celles-ci. Toutefois, selon les mouvements du poignet, cette dernière à tendance à s'ouvrir, ce qui s'avère parfois gênant, surtout dans un jeu d'action. Il est également important de noter que les mouvements des mains doivent obligatoirement se faire à l'avant du corps, puisque passer une main en tenant le pad derrière sa tête (comme pour un service au tennis) ne sera pas pris en compte par les capteurs.

Une liberté de mouvements inédite

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Lors de l'allumage du casque, l'interface invite à délimiter l'ère de jeu. Une nouveauté intéressante pour se déplacer librement, d'autant que celle-ci peut être configurée dans un espace couvrant au maximum 7,60 x 7,60 m. Le casque utilise alors ses caméras frontales pour permettre de visionner la pièce et demande à l'utilisateur de tracer une zone avec un pad. Le Quest va alors créer un mur virtuel qui se matérialisera lorsqu'on s'en approche.

A l'usage, il est fortement conseillé de se laisser une petite marge d'espace (50 cm) autour des meubles, afin d'éviter de taper dedans ou de renverser un vase par inadvertance. Une fois la zone configurée, on apprécie alors particulièrement le fait de pouvoir se placer librement dans les mondes virtuels. Il est d'ailleurs très aisé de se retourner, de se pencher ou de s'accroupir pour profiter pleinement d'une ère à 360 °.

UN écran confortable

Côté écran, l'Oculus Quest mise sur le même écran que le Go. Un modèle qui a fait ses preuves, agréable pour les yeux et suffisamment précis pour intégrer les détails d'une expérience VR plus poussée. A titre de comparaison, la définition y est bien meilleure que sur un PlayStation VR.

Des expériences premium, mais une puissance limitée

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Côté contenu, le Quest propose d'accéder à un store en ligne afin d'y télécharger des applications. Si celles-ci demeurent plus convaincantes que sur le Go, leur rendu graphique n'égale pas celui offert par les casque de type Oculus Rift équipés d'un PC.

Ce constat renforce la position très grand public de l'objet, qui a pour ambition de séduire un large panel : des amateurs de vidéos 360 aux casuals gamers. Reste que l'émerveillement est bien présent et l'aspect 100% autonome est un point fort pour un usage plus fréquent.

La concurrence dans les starting-blocks

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Concurrent direct de Facebook sur la VR, HTC va proposer sa vision du casque tout-en-un avec son Vive Focus Plus, qui promet un système de captation des mouvements des contrôleurs encore plus précis.

Parallèlement, Sony pourrait créer la surprise. Le constructeur japonais a en effet déposé un brevet autour d’une version plus libre de son PlayStation VR (3 millions de ventes, selon un bilan d’août 2018). Les rumeurs avancent un casque sans fil tirant parti de la puissance de la future PlayStation 5, qui devrait être révélée dans les prochains mois.

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