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On a testé The Outer Worlds, un jeu de rôle un brin old school mais efficace

Si vous avez été biberonné aux Baldur's Gate et autres Eye of the Beholder, sans doute ne resterez-vous pas indifférent face à The Outer Worlds, jeu de rôle signé Obsidian, des spécialistes du genre.

Studio culte, les Américains d'Obsidsian conçoivent en effet depuis plus de 15 ans certains jeux de rôle parmi les plus appréciés. Sur leur CV, on trouve des titres comme Neverwinter Nights 2, Fallout : New Vegas ou bien encore les incontournables Pillars of Eternity. Les lascars savent raconter des histoires et nous emmener dans des mondes par forcément meilleurs.

The Outer Worlds ne déroge pas à la règle en nous emmène tout d'abord dans l'espace, là où personne ne nous entend crier, mais aussi où tout le monde nous a oublié. A bord d'un vaisseau de colons laissé à l'abandon suite à une erreur, le héros ou l'héroïne (au choix) se lance dans une aventure entre deux planètes, une base ainsi qu'un bout de météorite.

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Jeu de rôle oblige, les compétences et caractéristiques occupent une place centrale. En effet, il est possible de se spécialiser au fur et à mesure de sa progression dans le jeu. Devenir un hacker, un spécialiste des armes, un baratineur de première… A chacun son style. Ces compétences ont un impact direct sur le jeu et l'aventure qui se déroule à la première personne, façon FPS (comme Call of Duty mais en bien moins nerveux).

Pour chaque mission, chaque situation, il est possible d'agir un peu comme on le sent en fonction de ses envies, mais aussi de ses compétences. On peut ainsi, tenter de mentir, d'intimider plutôt que de nécessairement dégainer. Un peu comme dans la vraie vie sauf qu'un échec dans une de ces compétences ne se termine pas nécessairement en bain de sang.

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Si l'action reste très présente, les échanges entre personnages occupent une place de choix, comme dans tout bon jeu de rôle. Les textes sont à ce titre plutôt savoureux, souvent sarcastiques. On choisit sa réplique parmi plusieurs proposées, en fonction de ses capacités mais aussi de son humeur.

L'univers d'Halcyon où de vilaines corporations règnent sans pitié et sans partage se prête parfaitement à ces échanges parfois un brin décalés, où l'on tente parfois de sortir une réplique juste pour le plaisir d'en découvrir les conséquences. Surtout lorsqu'il s'agit d'interagir avec ses alliés.

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A l'instar d'un Mass Effect, Outer Worlds propose au joueur de composer une véritable équipe (six au maximum). Chaque personnage possède son histoire, son tempérament et ses capacités spéciales.

Et avant chaque sortie mieux faut composer son équipe avec soin. L'interaction avec ces compagnons de voyage et parfois d'infortune aurait gagné à plus de profondeur. On a après quelques échanges, le sentiment de rester en surface, sans parvenir à créer un lien avec ces personnages comme dans d'autres jeux.

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Outer Worlds n'a toutefois pas l'envergure d'un Mass Effect, d'un Fallout ou d'un Skyrim. Le jeu ne propose ainsi pas de monde ouvert mais plus des zones ouvertes. Côté graphismes, rien d'extraordinaire non plus. Le jeu semble presque daté au regard de ce qui se fait ailleurs aujourd'hui.

Le vrai plaisir d'Outer Worlds réside dans ses mécaniques, un brin old school.

Le vrai plaisir de Outer World réside dans ses mécaniques, un brin old school, de jeux de rôle pour peu qu'on soit adepte du genre. Le jeu ne brille sans doute pas dans sa réalisation, mais les arbres de compétences auxquels s'ajoutent des atouts et défauts singularisent le personnage dont le seul aspect (défini en début de partie) peut totalement varier d'un joueur à l'autre. Une aventure sur mesure en quelque sorte, l'essence même des vrais jeux de rôle. Et la marque de fabrique d'Obsidian.

The Outer Worlds, Take-Two Interactive, sur PC, Xbox One et PS4.

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