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Les meilleurs jeux vidéo sur PS4 en 2019

[© Compo : Kojima Productions, Capcom, Activision]

C'est sans doute la dernière année la plus active de la PS4. Celle-ci s'apprête à se retirer du devant de la scène pour laisser place à la PS5 fin 2020, elle a toutefois connu une année radieuse en 2019. Voici les meilleurs jeux à découvrir sur cette machine.

Sekiro : Shadows Die Twice

Synonymes d’assassins, d’espions et de maîtres dans l’art de la furtivité, les ninjas ont bâti leur légende dans le ­secret. Artisans cachés de l’histoire du Japon, ils sont au cœur de Sekiro : Shadows Die Twice (Les ombres meurent deux fois), nouveau jeu des créateurs de la sublime trilogie Dark Souls (2011-2016). Disponible demain sur consoles et PC, le titre du studio From Software invite à incarner le Loup, un shinobi fin bretteur, doté d’un mystérieux bras mécanique.

Projeté dans le Japon médiéval du XVe siècle, cet homme, capable de revenir d’entre les morts, doit retrouver la trace d’un enfant kidnappé par des seigneurs de guerre. Applaudi pour ses précédentes œuvres, From Software promet un jeu d’action et d’infiltration intense, servi par une ambiance digne des films de sabre japonais. Katana en main, les joueurs devraient donc trouver en Sekiro une œuvre sauvage et sanglante. Sans doute, le jeu de l'année pour les gamers qui aiment les défis corsés.

Sekiro : Shadows Die Twice, Activision, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Devil may Cry 5

Dur métier que celui de chasseur de démons. Une tâche souvent ingrate à laquelle s’emploient, avec passion et style, les différents héros de la saga Devil May Cry depuis 2001. La série, qui avait défini les codes du jeu d’action, revient ce mois-ci avec un cinquième opus canonique impressionnant. Autour du trio de sauveur de l’humanité que sont Dante, Nero et V, le joueur est invité à reprendre sa route vers les enfers pour en découdre avec ses locataires, toujours peu enclins à défendre la paix et l’amour. C’est donc à coups d’épée et de pouvoirs magiques qu’il conviendra de leur dire adieu.

A nouveau porté sur un gameplay nerveux et bourré d’effets spéciaux, DMC 5 impressionne avant tout par sa réalisation, gothique et rock’n roll. La cool attitude de ses trois héros boostés aux super-pouvoirs fait toujours son effet, et cette virée pour aller remettre le diable à sa place reste jouissive.

Devil May Cry 5, Capcom, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Star Wars Jedi : Fallen Order

Entre la diffusion de la série TV The Mandalorian aux Etats-Unis et la sortie attendue de l’épisode IX le 18 décembre, les fans de Star Wars peuvent se tourner vers les consoles et PC pour assouvir leur passion. Electronic Arts édite Fallen Order, une aventure inédite dans cette galaxie très lointaine.

Ce nouveau titre essentiellement solo, dont l’action se déroule entre les épisodes III et IV de la saga, met en scène un padawan renégat, prénommé Cal Kestis. Ce dernier est devenu un fugitif depuis la mise en place de l’Ordre 66, qui condamne tous les Jedi à mourir. Si son ambiance sombre et ses duels au sabre ne sont pas sans rappeler Le pouvoir de la Force (2008), c’est surtout aux jeux d’aventure Uncharted et Tomb Raider que l’on pense, mêlant habilement plates-formes, crapahutage et phases d’action.Un autre blockbuster pour Noël qui n'en demeure pas moins calibrer pour plaire de bout en bout. On peut lui reprocher un certain manque de finition (notamment dans les animations de son héros), il reste un excellent titre pour qui aime Star Wars. La surprise est d'autant plus appréciable que le jeu est bien plus long que prévu (près de 30 heures d'aventures). Un régal. 

Star Wars Jedi : Fallen Order, Electronic Arts, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Death Stranding

Une star du jeu vidéo. Le Japonais Hideo Kojima, auteur de la saga des Metal Gear Solid, livre avec Death Stranding, sa première œuvre. Oui œuvre, et non pas jeu.

Car l'homme est considéré par de nombreux fans comme un créateur à part. Il faut en tout cas reconnaître que Death Stranding, qui sortira ce 8 novembre sur PS4 -et l'été prochain sur PC- n'est pas un jeu calibré comme les habituels blockbusters du jeu vidéo. Adeptes des titres vite joués, vite consommés, passez votre chemin ! Death Stranding est une aventure qui se mérite, qui se savoure diront certains.

Autant être clair, comptez une quinzaine d'heures de jeu avant de prendre vos marques et d'y voir plus clair dans cet univers teinté de SF un brin mystérieux. Hideo Kojima dépeint ici un avenir sinistre. Dans ce monde dévasté par des explosions, d'étranges créatures rôdent… les fameux Death Stranding, tandis que la pluie a pour action d'accélérer le processus de vieillissement des êtres vivants.

Death Stranding est un titre à part, comme on l'attendait de la part d'un artiste comme Hideo Kojima. Intelligent et original, le titre peut se targuer d'être un «jeu indépendant» avec des moyens de blockbusters. D'autres personnalités de renom accompagnent Norman Reedus au casting : Mads Mikkelsen (Casino Royale, Doctor Strange), Guillermo Del Toro (La forme de l’eau, Hellboy) ou encore l’actrice française Léa Seydoux (La vie d’Adèle, 007 Spectre).

Une vision différente du jeu vidéo qui ne fera pas l'unanimité auprès des joueurs adeptes de plaisirs plus instantanés. Pour les autres, l'aventure, sans être parfaite en termes de rythme ou de réalisation, sera assurément mémorable.

Death Stranding, Sony, sur PS4 et pour l'été 2020 sur PC.

A Plague Tale : Innocence

Ravagés par la peste noire, au XIVe siècle, le royaume de France et l’Europe s’apprêtaient à perdre 30 à 50 % de leur population. Des années sombres qui servent de cadre historique au jeu A Plague Tale : Innocence est disponible sur consoles et PC.

Ce nouveau titre met en scène la fuite de la jeune Amicia, 14 ans, et de son petit frère Hugo, 5 ans. Enfants du chevalier de Rune, tous deux sont activement recherchés par les soldats de l’Inquisition.

Ces derniers souhaitent mettre la main sur le garçonnet, dont l’existence même cache un lourd secret. C’est donc la mort aux trousses que les deux protagonistes vont devoir s’aventurer dans les villages et les places fortes du Moyen Age.

Imaginé par le studio bordelais Asobo, A Plague Tale s’affiche comme un jeu vidéo ambitieux, tant sur le plan narratif que de sa réalisation soignée. Son gameplay repose sur la progression de ce duo. Au gré de leur périple, ils devront survivre face à l’invasion des rats responsables de la pandémie qui ravage villes et campagnes. Surtout, le danger viendra aussi des soldats et des villageois qu’ils croiseront. Dans leur fugue désespérée, Amicia et Hugo devront donc compter l’un sur l’autre et élaborer différents stratagèmes pour se frayer un chemin.

On pense à The Last of Us (2013) et God of War (2018), deux références de jeux tragiques mettant en scène un tandem de héros en quête de liberté. En travaillant l’aspect narratif de son œuvre, Asobo réussit à toucher les joueurs au cœur, grâce à un récit mature et inspiré, renforcé par une direction artistique particulièrement aboutie.

A Plague Tale : Innocence, Focus Home Interactive, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Kingdom Hearts III

C’est sans doute l’une des plus belles surprises de l'année. Attendu depuis 2013, Kingdom Hearts III tient toutes ses promesses, et assure un enchantement quasi total pour les gamers. Square Enix livre ici une histoire épique, dans la continuité des premiers épisodes, mettant en scène son jeune héros Sora dans l’univers Disney Pixar. En faisant équipe avec Donald et Dingo, celui-ci s’embarque dans une aventure digne des univers partagés par Mickey et ses amis, depuis quatre-vingt-dix ans. Véritable parc d’attractions virtuel, Kingdom Hearts III nous plonge, tour à tour, dans les mondes de Raiponce, La reine des neiges, Toy Story, Les nouveaux héros ou encore Monstres et Cie, avec un souci du détail impressionnant. Soutenu par une direction artistique inspirée et une orchestration grandiose, ce jeu est un feu d’artifice, digne de Disneyland. Un rollercoaster riche et enchanteur.

Kingdom Hearts III, Square Enix, sur PS4, existe aussi sur Xbox One.

Control

Comment réinventer le récit de science-fiction ? Et si la réponse était à trouver du côté des jeux vidéo. Les créateurs de Control livrent une réponse tangible propre à bouleverser les gamers qui souhaitent vivre une expérience singulière. Ce nouveau jeu d’aventure, disponible sur consoles et PC, met en scène Jesse Faden, une femme hantée par la disparition de son frère. Seul indice pour elle, ce dernier aurait été détenu par un certain Bureau fédéral de contrôle, dans un bâtiment new-yorkais. Un lieu énigmatique qui défie les propriétés physiques de l’espace et du temps. En y pénétrant, Jesse va alors découvrir ce site pour essayer d’en percer les secrets et découvrir ce qui se cache derrière différents phénomènes extra-dimensionnels.

Etrange et pénétrant, Control s’affiche comme l’un des ovnis vidéoludiques de l’année. Le studio finlandais Remedy, déjà auteur des excellents jeux Max Payne, Alan Wake et Quantum Break, tisse ici une trame scénaristique surprenante, mais qui n’en demeure pas moins plaisante à jouer. Construite sous la forme d’un immense puzzle à reconstituer, l’histoire de Jesse offre aussi une relecture des pouvoirs de super-héros, avec une héroïne capable de déstructurer la matière ou de remodeler entièrement la configuration d’une pièce, tandis que les différents éléments du décor se transforment sous nos yeux pour mieux nous faire perdre nos repères. Déroutante de prime abord, l’expérience techno-psychédélique offerte par Control reste fascinante.

Control, 505 Games, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

The Division 2

Washington DC, le jour d’après. Alors que les Etats-Unis tombent sous l’effet d’une pandémie, la capitale américaine est le dernier bastion de résistance face au chaos. Trois ans après avoir mis en scène la chute de New York dans le premier opus de The Division (2016), Ubisoft invite les joueurs à sauver ce qui reste du pouvoir dans cette suite très attendue sur consoles et PC.

Ce jeu de coopération tactique conserve toute l’essence de ce qui a fait le succès de cette franchise. On retrouve donc une aventure incitant à jouer en multijoueur en ligne, où il faudra cerner et capturer des zones tenues par l’ennemi. Les équipes d’Ubisoft dévoilent ici un monde ouvert d’une beauté visuelle à couper le souffle, transposant Washington DC dans un monde postapocalyptique. Et c’est sur ces ruines qu’il faudra porter haut la bannière étoilée, pour ­redonner un sens au mot liberté.

Tom Clancy’s The Division 2, Ubisoft, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Indivisible

C’est sans doute la jolie surprise de cette année pour les gamers. Véritable hommage aux J-RPG (jeux de rôle japonais), Indivisible invite à suivre les pas d’Ajna, une jeune femme intrépide qui décide de venger son village attaqué par une entité machiavélique. Rompue aux arts martiaux, Ajna n’est pas une débutante et, dans sa quête, elle se verra prêter main-forte par une troupe de guerriers redoutables.

Nécessitant quatre années de travail pour le studio américain Lab Zero Games, Indivisible offre une aventure intégralement en 2D, aux décors et personnages dessinés à la main. Une direction artistique qui confère à l’ensemble une personnalité singulière et attachante. Le tout sied parfaitement à son propos, qui mêle habilement jeu de platesformes et combats, où l’exploration se marie à l’action. A l’écran, le résultat est flamboyant et jamais ennuyeux.

Indivisible, 505 Games, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Judgment

Une plongée dans la pègre tokyoïte. Appréciée par les amateurs d’aventure typiquement japonaise, la série Yakuza de Sega s’offre un spin-off inédit avec Judgment, qui nous place non pas dans la peau d’un mafieux en quête de vengeance, mais dans celle d’un détective privé qui réclame justice. Avocat brillant mais déchu de ses fonctions en raison d’une sombre affaire, Takayuki Yagami évolue dans le Tokyo de 2018 afin de résoudre une série d’affaires où le milieu du crime n’est jamais très loin. Surtout, cet enquêteur hors pair n’aura de cesse de rétablir la vérité et, par là même, son honneur.

Conçu comme un jeu en monde ouvert, Judgment invite à explorer la capitale japonaise au gré d’affaires passionnantes. Surtout, le dernier titre de Sega offre une plongée captivante dans cette ville tentaculaire, dont la vie nocturne regorge d’activités en tout genre pour se divertir. Takayuki Yagami dispose d’une panoplie de gadgets (drones...) pour mener à bien ses filatures. Yakuzas oblige, les combats sont aussi très présents contre les malfrats qui se mettront sur son chemin. Une belle réussite.

Judgment, Sega, exclusivement sur PS4.

Resident Evil 2

Bienvenue à Raccoon City. Une ville au charme insolite, avec ses monuments démolis, ses échoppes saccagées, son commissariat barricadé et ses rues… peuplées de zombies. C’est dans cette ambiance glauque, inspirée des classiques des films d’horreur, que prend place Resident Evil 2, jeu de survie que Capcom vient de publier sur consoles et PC. L’éditeur japonais imagine ici un remake du même titre, sorti en 1998 sous l’ère PlayStation. Une refonte graphique soignée Leon S. Kennedy et Claire Redfield, les héros originaux, reprennent du service dans une nouvelle version brillamment repensée.

Et si les fans de la première heure retrouveront vite leurs marques, Capcom offre à son slasher sanglant un niveau de terreur plus moderne et rarement atteint dans un jeu vidéo. Exit donc le point de vue inspiré d’une caméra de sécurité de l’épisode original, les développeurs ont opté pour une caméra dynamique, placée derrière l’épaule de ses protagonistes. L’immersion s’en trouve renforcée, alors que ce Resident Evil profite d’une refonte graphique soignée, au rendu quasi organique. Un parti pris qui renforce par là même l’angoisse. Ajoutons à ce scénario de nouveaux protagonistes jouables, et l’on obtient l’un des meilleurs jeux d’horreur disponibles sur console. Avec ce remake, la saga Resident Evil démontre qu’elle reste l’un des mètres étalons d’un genre qu’elle a contribué à créer sur console.

Resident Evil 2, Capcom, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Borderlands 3

Depuis 10 ans, la saga Borderlands ravie les amateurs de jeu de tir musclés avec son look très BD et ses univers un brin trash. Ce nouvel opus, pousse les curseurs encore un peu plus loin. Borderlands 3 ne fait pas dans la dentelle. Amateurs de la langue de Molière, d'un langage élégant et châtié, passez votre chemin.

Dans ce jeu de tir pur jus sous stéroïdes, les vannes, insultes et autres commentaires gentiment vulgaires viennent ponctuer une action quasi tout le temps frénétique. Et voici le gentil robot Claptrap qui nous invite à filer voir les adeptes d'une secte afin de «leur botter le trou du fion». Tout un poème qui concoure à donner à la série une tonalité gentiment trash et irrévérencieuse qui séduit depuis le premier épisode paru en 2009 de très nombreux joueurs.

Une décennie après ses débuts, Borderlands conserve ainsi ses fondamentaux. Un jeu de tir (FPS) impertinent, dans un univers SF à la fois gore et violent. Si le fond ne varie que peu tout en étant ici un brin exacerbée, la forme elle aussi reste typique de la série conçue par les Américains de Gearbox (basés à Frisco au Texas) : un traitement graphique très «comics» qui use de la technique bien connue en BD du Cell Shading.

Une fois lancé dans cette bataille un brin frénétique et délirante, difficile d'arrêter. Le jeu ne se destine clairement pas à un public de kids. Mais les amateurs de gunfights nerveux, d'univers déjanté et de courses au trésor tomberont immanquablement sous le charme de cet Borderlands 3. Une recette, qui 10 ans après, reste toujours aussi savoureuse… et unique.

Borderlands 3, 2K, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

WRC 8

Pour cette nouvelle édition de WRC 8, le jeu vidéo officiel de la discipline disponible sur consoles et PC, les Français de Kylotonn ont accentué le réalisme d'une série qui n'en manquait déjà pas, tout en enrichissant l'expérience à destination des fans de rallyes et de simulations.

Quelques minutes de prise en main suffisent à s'apercevoir qu'il ne sera pas forcément facile de réaliser les meilleurs chronos lors des spéciales de Suède, d'Argentine, de Corse, de Finlande… On retrouve les 14 rallyes officiels du championnat pour un total de 100 spéciales ! Licence officielle oblige, les véritables pilotes, mais aussi les véhicules stars de la discipline répondent présents. Cerise sur le gâteau, on trouve quelques véhicules de légende à piloter comme la Lancia Fulvia HF, la Lancia Stratos ou encore la VW Polo WRC 2016. Autant dire que les adeptes exigeants de rallye en général et de la WRC en particulier seront aux anges… pour peu qu'ils soient adeptes des simulations un peu pointues…

WRC 8, Bigben, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

Samurai Shodown

Adulée par les fans de baston sur consoles depuis la Neo Geo dans les années 1990, la société SNK n’a jamais abandonné ses séries, à l’instar de King of Fighters. Les développeurs ont choisi de sortir leurs sabres du placard pour ressusciter la saga Samurai Shodown et lui offrir un épisode enfin digne de ses prédécesseurs. Un opus tout en 3D qui prend le contre-pied des jeux de combat, en misant sur une dynamique plus posée, basée sur le contre et les coups assassins.

Graphiquement superbe, grâce à une direction artistique inspirée des estampes du Japon féodal, ce Samurai Shodown version 2019 donne à voir un véritable dessin animé en mouvement. Les combats restent dynamiques et tranchants, avec la possibilité de renverser, grâce à un coup bien placé, une situation qui semble désespérée. Surtout, le panel de 16 duellistes proposé s’articule autour de personnages possédant leur propre style. Après treize ans d’absence, la saga Samurai Shodown s’offre ici un retour remarquable, qui devrait contenter les habitués et ravir les amateurs du genre.

Samurai Shodown, SNK, sur PS4, existe aussi sur Switch, Xbox One et PC.

Mortal Kombat 11

Réputée pour sa violence, la saga Mortal Kombat avait contribué à faire entrer les jeux vidéo dans l’âge adulte, dès 1992. Une série multidéclinée qui accueille cette année son onzième épisode, sur consoles et PC. Unanimement salué par la presse spécialisée, ce nouvel opus s’impose d’emblée comme l’un des meilleurs jeux de baston actuels.

L’ultraviolence est, évidemment, toujours de mise, avec le fameux «finish him» et ses «fatalities» toujours plus gores. Mais le jeu va beaucoup plus loin, avec des possibilités de customisation des personnages très complè­tes. Une rareté notable dans un jeu de combat, qui rappelle un peu le monde des jeux de rôle. Et si le titre s’apprécie particulièrement à deux, il profite d’un mode histoire très réussi, réunissant les combattants de toutes les époques de la franchise.

Mortal Kombat 11, Warner Bros. Interactive Entertainment, sur PS4, existe aussi sur Xbox One, Switch et PC.

Ace Combat 7 : Skies Unknown

Alors que Tom Cruise s’apprête à reprendre son rôle de pilote de chasse dans Top Gun 2 prévu en 2020, Bandai Namco lui grille la politesse en 2019. L’éditeur japonais a fait décoller le 7e opus de la franchise Ace Combat, lancée en 1993. Sous-titrée Skies Unknown (Les cieux inconnus), cette simulation de combat aérien place les pilotes virtuels au cœur d’un conflit géopolitique, dont le sort se réglera dans les nuages. Porté par des graphismes de haut vol, Ace Combat 7 ne décevra pas les inconditionnels qui cherchent à vivre des sensations fortes, sans risquer la chute libre. Les dog fights (combats rapprochés à haute vitesse) sont toujours au rendez-vous et la variété du gameplay offre une belle palette de missions. A noter, les possesseurs de casques PlayStation VR peuvent aussi vivre une expérience renversante à 360 °.

Ace Combat 7 : Skies Unknown, Bandai Namco, sur PS4, existe aussi sur Xbox One et PC.

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