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Bientôt des plaques d’immatriculation pour les drones ?

[© W.RADWANSKI / AFP]

Et si les pilotes de drones étaient contraints de faire immatriculer leurs petits bijoux volants avant de les envoyer dans les airs ? Cette idée surprenante est même devenue une réalité expérimentée aux Etats-Unis.

L'autorité de l'aviation civile américaine (FAA) et d'autres agences fédérales américaines ont pour ambition d'obliger les propriétaires de ces aéronefs de les équiper de plaques d'immatriculation... électroniques.

Ici point de passage chez le garagiste pour y apposer une plaque à l'ancienne avec des rivets, mais bien d'y implanter une signature électronique pour l'identifier sans contact. Une technologie qui permettrait à la FAA de les repérer à distance, afin de mieux garantir la sécurité de l'espace aérien en enrayant d'éventuelles menaces. Une phase d'évaluation de 60 jours a été ouverte, avant que la règle ne soit adoptée.

Les autorités aériennes entendent notamment empêcher des activités de contrebande, de livraison de drogues illégales ou de substances dangereuses, d'espionnage ou d'atteinte à la vie privée, précise-t-on.

Les petits drones épargnés

Toutefois, les propriétaires de jouets achetés à Noël peuvent souffler, puisque cette proposition cible tous les drones privés d'au moins 250 grammes. Environ 1,5 million de drones et 160.000 pilotes sont déjà déclarés auprès de la FAA.

A terme, cette disposition permettrait également de réguler les activités liées aux drones et approuvées par la FAA, à l'instar des livraisons. Plusieurs géants des technologies comme Google et Amazon, ainsi que de nombreuses startups, utilisent déjà des drones pour livrer de la nourriture, des médicaments et d'autres produits. DJI, un grand fabricant chinois de drones, a salué la décision américaine, estimant que les technologies d'identification à distance allaient permettre des utilisations plus complexes des appareils.

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