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On a testé Dragon Ball Z Kakarot, un jeu plein de nostalgie

«Le monde saura bientôt que son esprit reste avec nous...», chantait Ariane en 1990 dans le célèbre générique de Dragon Ball Z.

Une formulation qui présageait de l’extrême longévité d’une série épique. Avec un total de 291 épisodes, la saga d’Akira Toriyama a su marquer son temps et rares sont les adolescents des années 1990 à être passés à côté de ce phénomène qui perdure encore aujourd’hui avec Dragon Ball Super. La sortie sur consoles et PC de Dragon Ball Z : Kakarot (véritable nom de naissance de Son Goku) ne manque pas de raviver la flamme des plus nostalgiques.

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Véritable hommage, ce nouveau jeu de rôle orienté action invite à revivre l’intégralité de l’épopée du super saiyan et de ses amis. Et les fans devraient rapidement prendre leurs marques puisque le jeu démarre exactement là où débute le volet «Z» du manga, lorsque Son Goku, devenu adulte et père de Son Gohan, va devoir affronter son frère Raditz.

Une quête qui le conduira à se suprasser afin de battre des ennemis de plus en plus coriaces et terribles, à l’instar de Freezer, Cell et Buu.

Le jeu développé par CyberConnect2 invite donc à revivre l’ensemble de ses aventures de A à Z. Le studio japonais, à qui l'on doit déjà les excellents Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm, opte ici pour un jeu de rôle où il faudra donc faire évoluer son personnage. Goku, Gohan, Piccolo, Vegeta, Trunks... On retrouve ici toutes les grandes figures de la mythologie créée par Akira Toriyama.

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Et ces protagonistes ne seront jamais seuls puisque l'on croisera le chemin de bon nombre de personnages secondaires, qui nous donnerons un peu de fil à retordre avec des quêtes annexes amusantes. Il faudra alors prendre son envol pour sillonner les terres de ce DBZ Kakarot, dont différentes parties peuvent être explorées à travers des mondes semi-ouverts.

Ces ères de jeu - un peu vides, il faut le souligner - permettront de remplir différentes missions, mais ce sont surtout les combats qui y prennent place qui occuperont la majeure partie de votre temps.

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Si plusieurs robots et créatures sont à affronter afin de faire progresser le niveau de nos super-guerriers favoris, ceux-ci ne restent que du menu fretin. Car c'est bien face aux grands méchants de la série que l'on livrera les combats les plus épiques et percutants du jeu. Kamehameha, Makankosanpo, Genkidama et autres vagues d'énergie seront alors lâchées dans les airs, tandis qu'il sera aussi possible d'en découdre au corps à corps.

Il faudra également alterner entre les moments où l'on peut concentrer son énergie pour retrouver une force d'attaque dévastatrice, voire monter en niveau et effectuer des transformations impressionnantes. Rapides et péchus, les combats profitent surtout d'une mise en scène soignée, avec de nombreuses cinématiques en 3D directement inspirées des dessins animés, qui devraient raviver la mémoire des trentenaires et des quadragénaires.

Que l'on ne s'y trompe pas, ce Dragon Ball Z Kakarot ne constitue pas le meilleur jeu vidéo portant sur la saga. Le miracle qui s'était produit en 2008 autour du divin Dragon Ball FighterZ ne s'est pas répété et les combats de Kakarot sont d'ailleurs loin d'atteindre la perfection de FighterZ. En outre, les joueurs tiqueront notamment sur le vide de certains lieux et l’absence d’intérêt de nombreuses quêtes.

En réalité, la force de ce DBZ Kakarot réside avant tout dans l’incroyable narration de l’odyssée de Son Goku. CyberConnect2 réussit à faire revivre les scènes les plus fortes de l’animé avec un rendu graphique fidèle et des combats percutants. Un vœu exaucé pour les fans du super saiyan qui n’osaient plus en formuler depuis FighterZ, même en réunissant les sept boules de cristal.

Dragon Ball Z : Kakarot, Bandai Namco, sur PS4, Xbox One et PC.

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