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Un Français sur trois est sur un site de rencontre depuis le premier confinement

[© Yura Fresh/Unsplash]

En octobre 2020, 31 % des Français, soit près d'un tiers, étaient inscrits sur un site de rencontre en ligne, selon une étude Ifop pour Facebook publiée ce mercredi 2 décembre. Un chiffre en hausse, puisqu'ils n'étaient que 26 % sur ces services en octobre 2018.

Alors que le célèbre réseau social a lancé fin octobre en France sa plate-forme Facebook Dating, le groupe américain a commandé une vaste étude pour mieux cerner la population de l'Hexagone. Il en ressort que l'année 2020 a été porteuse pour ce secteur. «Il y a eu un effet confinement avec une hausse de 2 points entre janvier et octobre», avance l'étude.

Comme on pouvait s'y attendre, la crise sanitaire a eu pour effet de booster les sites de rencontres qui sont devenus le moyen principal pour trouver un(e) partenaire. Ainsi, le sondage indique que trois personnes sur dix ayant rencontré quelqu'un depuis le premier confinement l'ont fait sur Internet. Un chiffre en hausse de 9 points par rapport à janvier. 20 % des couples se sont formés par le biais des services de rencontre en ligne (site ou applis mobiles) et dépasse logiquement les soirées privées qui ne représentent que 14 % des nouveaux couples.

Quand les attentes divergent

Toutefois, les utilisateurs ne recherchent pas forcément la même chose depuis mars. Et au jeu de la séduction, les femmes et les hommes voient leurs attentes diverger. Ainsi, quand deux tiers (67 %) des femmes disent rechercher davantage une rélation sérieuse et amoureuse (+5 points par rapport à janvier 2020), les trois quarts (73 %) des hommes veulent avant tout une relation «purement sexuelle» (un chiffre en hausse de 4 points par rapport à janvier).

Et si seulement 17 % des célibataires déclarent avoir eu au moins un rapport sexuel avec un nouveau partenaire depuis le 11 mai et le premier déconfinement, ce sont bien les rencontres virtuelles (via des appels vidéo) qui s'installent pour suivre cette année si spéciale. «60 % des femmes seraient prêtes à recourir à ce mode de rencontre pour un premier rendez-vous, 16 points supérieurs à la moyenne. Peut-être dans une logique de 'safe dating' face à une insécurité ou également face aux nouvelles mesures sanitaires», explique le sondage.

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