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Toyota prépare la ville du futur au Japon

«Un laboratoire à ciel ouvert», voici comment Toyota conçoit sa première ville entièrement connectée. Baptisée Woven City (ville tissée) et installée non loin du célèbre Mont Fuji, cette cité du futur a été présentée ce mardi 23 février par le groupe japonais.

Véhicules autonome, gestion de la voierie par une IA et robots présents à chaque coin de rue agrémenteront le quotidien de ses premiers 360 habitants (2.000 sont prévus à terme). Pour Toyota, il s'agit de prendre un temps d'avance dans la bataille technologique qui se joue dans et en dehors des frontières du pays du soleil-levant.

Car la multinationale japonaise, n°1 mondial du secteur automobile, compte s'inscrire dans la mouvance des villes intelligentes que les GAFAM et les grands groupes chinois que sont Huawei, Tencent et Alibaba suivent avec un intérêt grandissant.

Déjà, le groupe Alphabet (propriétaire de Google) avait réquisitionné un territoire de 77 ha d'une friche industrielle de Toronto (Canada) sur lequel elle comptait établir une ville de ce type, avant de finalement mettre un terme en 2020 à ce projet en raison des circonstances sanitaires et économiques. Même si celui-ci pourrait revoir le jour ailleurs.

Un territoire de 175 ha

De son côté, Toyota affiche des ambitions importantes pour sa Woven City, avec un territoire de 175 ha emprunté à une usine automobile désaffectée du géant nippon. La première pierre a ainsi été posée ce mardi par Akio Toyoda, président de Toyota, afin de donner le coup d'envoi de ce chantier qui devrait durer plusieurs années.

«Je pense transformer ce lieu en une ville connectée, une expérience de démonstration à grande échelle pour la conduite autonome entre autres, un lieu qui peut contribuer à l'avenir de l'automobile pour les 50 prochaines années», avait initialement expliqué Akio Toyoda en 2018, lorsque ce projet était à l'état embryonnaire.

Une ville à énergie propre

Si Toyota l'avait ensuite officialisé en janvier 2020 lors du CES de Las Vegas, le lancement des travaux a connu un retard en raison du contexte sanitaire. 2021 marque donc le lancement de ce projet à grande échelle qui devra notamment mettre en œuvre une politique énergétique propre en misant notamment sur l'électricité des piles à combustible, qui tirent leur énergie d'une réaction hydrogène-oxygène, ainsi que de nombreux panneaux solaires.

L'architecte danois Bjarke Ingels sera notamment en charge du design général des bâtiments. L'homme étant déjà connu pour ses projets comme le Two World Trade Center à New York ou, plus proche de nous, La Méca située à Bordeaux.

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