Une proposition de loi renforçant le contrôle parental a été adoptée à l'unanimité en première lecture par les députés ce 18 janvier. Elle doit maintenant être examinée par le Sénat.
La loi vise à mieux protéger les plus jeunes lorsqu'ils sont devant un écran. «Je veux que l’on facilite la vie des parents et que l’on protège nos enfants», avait déclaré Bruno Studer, élu du Bas-Rhin LREM à l'origine de la proposition.
La proposition de loi de @BrunoStuder67 sur l’installation d’un contrôle parental sur les portables, tablettes et ordinateurs de nos enfants a été votée à l’unanimité à l’@AssembleeNat !
Une étape de plus vers une plus grande protection des enfants dans l’univers numérique pic.twitter.com/qTknFSi3VI— Adrien Taquet (@AdrienTaquet) January 18, 2022
Concrètement, la loi consiste à installer directement un outil de contrôle parental sur tous les objets connectés. Il reviendrait alors aux fabricants de proposer aux utilisateurs son activation lors de la première mise en service de l’appareil (smartphones, ordinateurs, console de jeux...)
Bruno Studer, qui est aussi président de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, avait justifié cette mesure par la nécessité de protéger les enfants des contenus violents et pornographiques.
Un «combat collectif»
Lors d’une présentation des nouveaux outils pour lutter contre le harcèlement scolaire, Emmanuel Macron avait soutenu ce «changement de loi», affirmant qu’il s’agissait «d’un combat collectif».
Le chef de l’Etat avait assuré que le gouvernement ferait en sorte que le contrôle parental «soit installé sur tous les téléphones, ordinateurs et tablettes utilisées par les enfants».
S’il a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une «solution miracle», Bruno Studer a estimé que cet outil était un accessoire «simple pour contrôler et ensuite dialoguer».