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NBA : Les 10 statistiques les plus folles concernant Stephen Curry

Stephen Curry affiche des statistiques hallucinantes depuis le début de la saison. Stephen Curry affiche des statistiques hallucinantes depuis le début de la saison. [Rob Foldy / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Tout le monde ne parle que de lui. Stephen Curry n’est pas seulement en train de réaliser une saison historique, il est en passe d’inscrire son nom dans les annales de la NBA et, potentiellement, de réinventer les lois qui régissent le basket-ball depuis sa création. 

Et ceci n’est nullement une exagération. Les performances individuelles enregistrées par Stephen Curry actuellement sont révolutionnaires à plus d’un titre. Mieux encore, elles influent directement sur les résultats de son équipe, les Golden State Warriors, qui pourraient devenir, d’ici la fin de la saison, la plus dominante de l’histoire de la NBA.

Voici les 10 statistiques les plus ahurissantes de Stephen Curry (pour le moment) :

1 - Il est le premier joueur de l’histoire à marquer 50 points avec un lancer franc ou moins dans un match.

Inscrire 50 points dans un match n’est pas chose aisée en NBA. Surtout quand l’une des principales missions de l’équipe adverse est de vous empêcher de marquer le moindre point. Le faire en ne tentant qu’un seul lancer-franc dans le match ? Personne n’a jamais réussi à faire cela.

Le seul joueur à s’approcher de ce record est Dana Barros, en 1995, qui avait atteint la barre des 50 points avec seulement 2 lancer-francs selon le site basketball-reference.com. Mais en 42 minutes de jeu, soit 8 minutes de plus que Stephen Curry le 25 février dernier face au Magic d’Orlando.

D’ailleurs, Stephen Curry a compilé trois matchs à 50 points ou plus sans jouer plus de 36 minutes cette saison. Une performance réalisée seulement 17 fois depuis la saison 1983-84 (dont trois pour Curry donc).

2 - Cette saison, il a marqué au moins 40 points dans 11 matchs (il en compte 20 sur l’ensemble de sa carrière).

Après sa sortie irréelle face au Thunder, Stephen Curry a enregistré son 11e match à 40 points ou plus pour cette saison. Soit plus de la moitié de son total en carrière (20). Elu MVP l’an dernier, le numéro 30 des Warriors est définitivement plus fort cette année.

3 - Sa réussite aux tirs à plus de 8,5 mètres est plus efficace que s’il dunkait à chaque fois.

Après l’explosion de Stephen Curry face au Magic d’Orlando, le journaliste Ethan Strauss a révélé une statistique qui pique les yeux. Avec 35 paniers inscrits sur 52 tentatives sur ses tirs situés entre 8,5 et 15,2 mètres (soit outrageusement éloignés de la ligne des trois points qui est à 7,23 mètres du panier), Stephen Curry a marqué plus de points que s’il avait réalisé un dunk à chacune de ses tentatives.

Comment ça ? Effectuons un simple calcul : 35 x 3 = 105 points. 52 x 2 = 104 points. Même les mathématiques soutiennent Stephen Curry.

4 - Ses tirs à plus de 9 mètres rentrent 50% du temps

Un tir à plus de 9 mètres ? Pas de problème pour Stephen Curry puisque, cette saison, il affiche 50% de réussite sur ce type de tirs. Un pourcentage supérieur à n’importe quel joueur NBA, et ce malgré le fait qu’il prenne quatre fois plus de shoots de cette distance que son premier poursuivant.

5 - Personne n’a jamais compilé de telles moyennes aux tirs sur une saison entière avec au moins 20 points/match.

En NBA, rares sont les joueurs qui font partis du club très fermé du «50/40/90», soit 50% de réussite aux tirs, 40% à trois points et 90% aux lancer-francs (avec au moins 20 points par match). Seuls Larry Bird (en 1987 et 1988), Dirk Nowitzki (en 2007) et Kevin Durant (en 2013) ont réussi cet exploit. Un club que Stephen Curry devrait intégrer cette saison. Et même complètement réinventer.

Stephen Curry pourrait créer son propre club à la fin de la saison avec un «50/45/90» (avec au moins 20 points par match) jamais vu dans l’histoire. Mieux encore, personne n’a jamais enregistré de telles statistiques au tirs - que ce soit le «50/40/90» ou le «50/45/90» - avec plus de 30 points inscrits en moyenne par match. Stephen Curry, cette saison, tourne à 30,7 points/match.

6 - Personne n’a jamais affiché une telle réussite à trois points en prenant autant de tirs longue distance en moyenne par match.

Comme nous venons de le voir, Stephen Curry tourne à plus de 45% aux tirs à trois points (46,8% pour être précis) cette saison. Une marque qu’il parvient à atteindre sans pour autant être avare de tentatives. L’an dernier, le joueur tournait à plus de 8 tentatives par match (8,1) et affichait un pourcentage de réussite de 44,3% en moyenne.

Cette année, il est entré dans une toute autre dimension puisqu’il en est à 11 tirs à trois points en moyenne par match (!!!!!). Avec le pourcentage que l’on connaît. Le seul joueur de l’histoire à s’approcher un temps soit peu de cette marque est Ray Allen… avec 8,4 tirs longue distance en moyenne par match en 2005-2006 et une réussite de 41,2% en moyenne.

7 - Il a battu son propre record de tirs à trois points sur une saison… fin février.

Toujours plus loin, toujours plus fort. En 2013, Stephen Curry éclipsait le record de Ray Allen (toujours pendant la saison 2005-2006) du nombre de tirs à points inscrits en une saison avec 272 tirs (record précédent : 269).

L’an dernier, il a amélioré cette marque avec 286 tirs. Samedi dernier, ses 12 paniers à trois points face au Thunder (qui égal le record de paniers inscrits à trois points sur un match de Donyell Marshall et Kobe Bryant) lui permettait de battre ce record en atteignant le chiffre de 288. Il reste plus de 20 matchs à jouer avant la fin de la saison, ce qui fait qu’il devrait passer la barre inimaginable des 300 paniers à trois points sans sourciller.

8 - Stephen Curry est le premier joueur de l’histoire avec deux matchs consécutifs avec plus de 10 trois points inscrits.

Jamais dans l’histoire un joueur n'avait réussi à marquer 10 tirs à trois points, au minimum, lors de deux matchs consécutifs. Stephen Curry l’a fait à la fin de ce mois de février à Orlando, puis à Oklahoma City. Ce qui porte le total de matchs avec ce nombre de tentatives à trois cette saison.

Jusqu’alors, dans l’histoire, J.R. Smith (et oui!) détenait le record du nombre de match avec au moins 10 paniers trois points inscrits en une rencontre avec trois matchs de la sorte... sur l’ensemble de sa carrière.

Stephen Curry en compte désormais cinq en carrière. Il aura 28 ans le 14 mars prochain.

9 - Il est en passe d’enregistrer le meilleur PER de l’histoire de la NBA.

Le «Player Efficiency Rating» (ou PER) mesure l’efficacité d’un joueur d’un point de vue statistique sur l’ensemble de la saison. Les maîtres incontestés de l’histoire de la NBA concernant cette statistique très prisée outre-Atlantique se nomment Wilt Chamberlain (qui détient les deux meilleures marques avec 31,82 en 1963 et 31,74 en 1962), Michael Jordan (31,71 en 1988) et LeBron James (31,67 en 2009). Un classement qui se joue dans un mouchoir de poche avec des différences infimes.

Le PER de Stephen Curry cette saison : 32,96. Nul besoin de poursuivre une quelconque argumentation après cela.

10 - Stephen Curry pourrait finir la saison avec le meilleur «Win Shares per 48 minutes» de l’histoire.

Le PER est un indice statistique très solide, mais qui dispose toutefois d’un léger inconvénient dans le sens où il ne prend pas en compte certains paramètres de jeu, notamment le contexte et le poids des actions d’un joueur - tant sur le plan offensif que défensif - sur l’issue du match.

Heureusement, cette statistique plus pointue existe, et se nomme le «Win Shares per 48 minutes», qui mesure le pourcentage de victoires qu’un joueur permet à son équipe de remporter par sa production sur le terrain toutes les 48 minutes.

Et à ce petit jeu, c’est Kareem Abdul-Jabbar, l’ex-gloire des Milwaukee Bucks et des Los Angeles Lakers, qui mène le classement avec ses 33,9% enregistrés en 1972 sous le maillot des Bucks. Il domine un classement qui comprend les meilleurs joueurs de l’histoire.

Mais là encore, Stephen Curry crée la surprise avec un pourcentage équivalent à celui de Jabbar, soit 33,9%. Soit mieux que la meilleure saison de Wilt Chamberlain, LeBron James ou de Michael Jordan.

Bonus : la parole d’un sage

Personne ne peut le nier. Stephen Curry est un joueur exceptionnel qui réalise une saison en tout point affolante avec des performances dignes des plus grandes légendes de l’histoire de la ligue. Certains le trouvent agaçant en raison de la confiance absolue qu’il dégage, d’autres sont complètement en transe à chacune de ses sorties et sont prêts à le désigner comme étant le GOAT (Greatest Of All Time), le meilleur joueur de l’histoire de la NBA.

Ce titre reste la propriété de Michael Jordan dont l’impact sur la NBA, et la rage de vaincre, restent inégalés à l’heure d’aujourd’hui (six titres NBA, six fois MVP des Finals, cinq fois MVP de la ligue, etc…). Mais pour combien de temps encore ? La question se pose de manière légitime désormais, et étrangement, bien plus qu'elle ne s'est jamais posée pour Kobe Bryant et LeBron James. Et c’est Earvin «Magic» Johnson (voir ci-dessous) qui le dit avec une grande justesse. Stephen Curry a les moyens de déloger Michael Jordan de la première marche… s’il continue à ce niveau pendant les 4 ou 5 saisons à venir.

Car le plus dur dans la carrière d’un joueur NBA, ce n’est pas forcément de compiler des records dans tous les sens (enfin si, mais pas que), mais d’être dominant sur la durée. Un challenge que Stephen Curry semble en mesure de relever. Ce qui est déjà un exploit en soi.  

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