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Paris du hand : début du procès en appel de Nikola Karabatic

Le handballer Nikola Karabatic au tribunal correctionnel de Montpellier, pour son jugement en première instance, le 17 juillet 2015 [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP/Archives] Le handballer Nikola Karabatic au tribunal correctionnel de Montpellier, pour son jugement en première instance, le 17 juillet 2015 [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP/Archives]

Le procès en appel de Nikola Karabatic et de 15 autres prévenus débute lundi matin à Montpellier pour des paris liés à un match présumé truqué en 2012, qui avait valu à l'icône française du hand une amende de 10.000 euros pour escroquerie en 2015.

Prévu sur deux semaines, le procès qui se tiendra exceptionnellement dans la salle d'assises en raison du nombre de prévenus, d'avocats et de journalistes, doit commencer à 8H30 sous la présidence de Georges Leroux. Le ministère public sera représenté par le substitut général Bertrand Baboulenne. En première instance en juillet 2015, le tribunal correctionnel de Montpellier avait reconnu coupables 16 prévenus, poursuivis pour escroquerie ou complicité d'escroquerie, et leur avait infligé des amendes allant de 1.500 à 30.000 euros. Aucune peine de prison n'avait en revanche été prononcée, contrairement aux réquisitions.

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Le coeur de l'affaire porte sur des paris passés à hauteur de plus de 100.000 euros et à la cote de 2,9 contre 1 sur le résultat à la mi-temps d'un match disputé et perdu en mai 2012 par le club mené par Nikola Karabatic, Montpellier, face au club de Cesson. Montpellier était alors déjà sacré champion de France, tandis que Cesson tentait d'éviter la relégation en division inférieure.

Les prévenus sont accusés d'avoir "trompé la société Française des Jeux" (FDJ) pour "la déterminer à remettre une somme totale de l'ordre de 300.000 euros aux gagnants".

La Française des Jeux, la Ligue nationale de handball, Montpellier Handball, Montpellier Agglomération Handball et la Fédération française de handball sont parties civiles. Les prévenus encourent cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende ainsi que l'interdiction pendant cinq ans d'exercer l'activité professionnelle ayant permis l'infraction.

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