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Polémique sur les pyramides d'Égypte : Maître Gims répond en musique avec le titre «Hernan Cortès»

La pochette fait référence aux propos jugés «révisionnistes et complotistes» du rappeur. [© Capture d'écran YouTube/Gims]

En affirmant récemment que les Égyptiens avaient de l’électricité dès l’Antiquité grâce aux pyramides, Maître Gims a été vivement critiqué pour ses analyses historiques et géopolitiques. Le rappeur a répondu en musique avec le morceau «Hernan Cortès», dévoilé jeudi soir.

Maître Gims fait face à une vive polémique. Après avoir déclaré que les Égyptiens avaient de l’électricité dès l'Antiquité lors d’un récent entretien sur YouTube, le rappeur s’est attiré les foudres d'experts et d'historiens, et a été la cible de violentes attaques sur les réseaux sociaux pour ses analyses concernant la géopolitique africaine.

L’interprète de «Bella» a choisi de répondre à sa manière à ses détracteurs, en sortant dans la soirée du jeudi 13 avril, une chanson inédite baptisée «Hernan Cortès», en référence au conquistador espagnol. «J’dis plus rien, vous aimez trop sortir mes mots d’leur contexte. (…) La vérité : tout l’monde a son propre discours», scande-t-il sur ce titre, dont la couverture est illustrée par des pyramides aux sommets en or, ce matériau conducteur d'électricité, qui jouxtent un pylône électrique.

A la fin du morceau, on peut entendre les commentaires de certains médias qui s'étaient amusés de voir Maître Gims s'improviser professeur d'histoire : «Gims qui, il faut bien le dire, a plus ou moins dérapé», ou encore «Sur un dérapage complotiste d’une personnalité et pas n’importe laquelle, c’est Gims». «Hernan Cortès» se clôture ainsi, sans que Maître Gims ne prenne vraiment la parole, ni se justifie. 

Invité le 28 mars dernier dans l’émission «OuiHustle» diffusée sur YouTube, Maître Gims avait par ailleurs comparé l’Afrique au royaume fictif du Wakanda, en référence à la superproduction «Black Panther» de Marvel. Il avait affirmé que ce continent «a peuplé l'Europe avant les Européens», ajoutant qu’on les «appelait les Afropéens», eux qui ont été «décimés par les ‘vrais européens’ qui venaient d'Asie».

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