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Seine-et-Marne : l'homme soupçonné d'être le «prédateur des bois» mis en examen et incarcéré

Le «prédateur des bois» avait été surnommé ainsi après avoir entraîné ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, dans la forêt avant de les violer et de les relâcher. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Soupçonné de cinq viols sur des adolescentes commis entre décembre 1998 et juin 2008 en Charente-Maritime et dans la région parisienne, un homme de 62 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce jeudi 15 décembre, a indiqué une source judiciaire.

La fin de l'énigme ? Un individu de 62 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce jeudi 15 décembre. Il est soupçonné d'être «le prédateur des bois», recherché depuis plus de vingt ans pour des faits de viol sur mineurs commis entre décembre 1998 et juin 2008 près de la Rochelle (Charente-Maritime) et en région parisienne, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

L'homme a été identifié et interpellé, mardi 13 décembre en Seine-et-Marne, notamment avec le concours du FBI, le service d'investigations américain, grâce à l'analyse génétique réalisée à partir de spermatozoïdes retrouvés sur les cinq victimes, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. 

Son placement en garde à vue, ce mercredi, est intervenu dans le cadre de l'enquête ouverte pour «viols», «enlèvement et séquestration» à l'égard de cinq personnes.

Des victimes âgées de 15 à 19 ans

Le «prédateur des bois» avait été surnommé ainsi après avoir entraîné ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, dans la forêt avant de les violer et de les relâcher. 

L'information judiciaire a été également ouverte pour des faits de «vol avec arme» à l'égard de deux victimes. 

La dernière agression répertoriée avait été filmée par des caméras de surveillance du 13e arrondissement de Paris. «Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois», avait expliqué Philippe Guichard, de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), en avril 2019.

A cette époque, un appel à témoins avait été lancé, avec un portrait-robot. En 2011, un suspect avait été placé en garde à vue. Mais l'ADN relevé sur les cinq scènes de crime n'aurait pas coïncidé avec celle du suspect. 

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