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Assassinat de Narumi Kurosaki : le Chilien Nicolas Zepeda rejugé en appel dès ce lundi

Nicolas Zepeda avait été condamné en première instance pour l’assassinat de Narumi Kurosaki. [Benoit Peyrucq / AFP]

Il avait été reconnu coupable en première instance de l’assassinat en 2016 de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki. Le Chilien Nicolas Zepeda est jugé en appel dès ce lundi 4 décembre devant la cour d’assises de Vesoul. Il nie cependant toujours le crime.

Peu d’indices et pas d’aveux. Ce lundi 4 décembre, Nicolas Zepeda fait son retour devant la justice. Condamné en première instance pour l’assassinat en 2016 de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, le Chilien s’était pourvu en appel niant farouchement être l’auteur du crime. 

Dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, des «cris stridents» ont été entendus dans une résidence universitaire de Besançon (Doubs). La victime, Narumi Kurosaki, 21 ans à l'époque, n'a plus été revue après ce soir-là. Elle avait passé la soirée avec Nicolas Zepeda, son ex-petit ami, rencontré au Japon et qui lui avait fait la surprise de débarquer sur le campus universitaire, alors qu'ils avaient rompu quelques mois plus tôt.

Devenu rapidement le suspect principal de l’enquête, Nicolas Zepeda avait à l’époque expliqué avoir quitté la résidence à la suite d’une dispute. Après son séjour en France, il était retourné au Chili, qui n’a pas d’accord d’extradition avec la France. C'était sans compter sur la ténacité de la juge d'instruction et du procureur de la République, qui, après s'être rendus à Santiago en 2019, ont finalement obtenu son extradition en 2020.

28 ans de réclusion en première instance

En première instance à Besançon, l'accusation avait soutenu que Nicolas Zepeda avait étouffé ou étranglé sa victime avant de se débarrasser de son corps, sans doute dans le Doubs, la rivière qui arrose la ville. Le corps de la jeune fille n’a cependant jamais été retrouvé malgré d’intenses recherches. 

«Je ne suis pas un assassin, je ne suis pas l'assassin de Narumi», a martelé l'accusé durant tout son procès avant d’être condamné à vingt-huit ans de réclusion criminelle. Une décision qui a poussé Nicolas Zepeda a interjeté appel. 

Son procès en appel aurait dû se dérouler en février 2023, cependant, lors de l’ouverture des débats, son nouvel avocat, maître Antoine Vey, ancien collaborateur d’Éric Dupond-Moretti était absent. Le prévenu a donc choisi un nouvel avocat qui le défendra devant les assises jusqu’au 20 décembre prochain.

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