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Bartolone souhaite qu’Hollande et Valls participent à la primaire du PS

Claude Bartolone, président de l'Assemblée Nationale, a annoncé qu'il souhaitait que François Hollande et Manuel Valls se présentent à la primaire du Parti Socialiste. [PHILIPPE LOPEZ / AFP]

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a dit souhaiter, samedi à Bondy (Seine-Saint-Denis), que François Hollande et Manuel Valls participent à la primaire initiée par le PS des 22 et 29 janvier, avant de se rassembler au second tour, de même qu'Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

«Je ne sais pas» pour qui je vais voter, «mais je sais une chose c'est que ce n'est pas une petite primaire qui peut nous sauver (...) Je souhaite qu'(Emmanuel) Macron participe à la primaire, je souhaite que (Manuel) Valls participe à la primaire, je souhaite que (François) Hollande participe à la primaire, je souhaite que (Jean-Luc) Mélenchon vienne exprimer au sein de la primaire sa différence», a déclaré M. Bartolone en arrivant au «Carrefour des gauches» organisé par Martine Aubry et ses proches.

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«Qu'ils participent tous les deux à la primaire»

Les deux têtes de l'exécutif doivent-elles participer en même temps à la primaire, lui a-t-il été demandé ? «Je préfèrerais qu'ils participent tous les deux à la primaire, plutôt que l'un puisse se dire : ‘Voilà je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m'éloigne de la campagne, je m'éloigne des socialistes, je m'éloigne de l'action gouvernementale’. S'ils se sentent et l'un et l'autre porteurs d'un projet pour la France, s'ils sentent qu'ils ont des choses à dire aux Français, autant qu'ils aillent à la primaire, et que l'on puisse les voir se rassembler au second tour de cette primaire», a répondu M. Bartolone.

Martine Aubry avait auparavant affirmé ne pas savoir pour qui elle voterait à la primaire, prévue les 22 et 29 janvier. «Chacun me connaît, j'ai toujours pris des positions en fonction de mes convictions. Aujourd'hui, je ne sais rien, j'attends les programmes, les projets. Pour certains, je sais que je ne pourrai jamais être avec eux : M. Macron par exemple, lui, c'est le seul que je citerai aujourd'hui car il n'est pas à gauche. (...) Aujourd'hui, je ne sais pas pour qui je voterai».

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