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Affaire Maëlys : l’interrogatoire du suspect reporté au 27 octobre

La petite Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 aout à l'occasion d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin dans l'Isère.[PHILIPPE DESMAZES / AFP]

L’audition de Nordah L., le principal suspect dans la disparition de la petite Maëlys, a été repoussée à la demande de la défense. 

Initialement prévue au jeudi 19 octobre, l’interrogatoire de Nordah L. devant les trois juges d’instruction en charge de l’enquête de la disparition de la petite Maëlys a été reportée. Cette demande émane de l’avocat du suspect, invoquant le fait qu’il n’avait pas accès à l’intégralité du dossier. 

La nouvelle audition aura donc lieu, selon les informations de LCI, le 27 octobre prochain. L’occasion pour les juges d’instruction de confronter Nordah L. aux derniers éléments du dossier et notamment à une photo dont l’existence a été révélée dans la presse en fin de semaine. 

Cette photo montrerait une «forme blanche» sur le siège côté passager dans la voiture du suspect la nuit de la disparition de la fillette. 

«Violation du secret de l’instruction»

Ce cliché, en la possession des forces de l’ordre depuis plusieurs semaines, a été pris par une caméra de surveillance aux alentours de 3h du matin dans la nuit du 26 au 27 aout. Un horaire qui correspond tout à fait à celui de la disparition de la fillette ainsi qu’aux déplacements du suspect qui avait prétendu s’être absenté au cours de la soirée pour changer son short tâché de vin. 

Cette forme blanche aperçue sur le clichée n’a pas été clairement identifiée par les enquêteurs, qui ont toutefois exclu la possibilité d’un reflet sur le pare-brise ou d’un effet d’optique. Cette forme pourrait avoir une importance capitale, la petite fille portait en effet ce soir-là une robe blanche. La mauvaise qualité de l’image, en raison de la nuit et de la vitesse du véhicule, empêche pour le moment toute identification claire, à tel point que l’avocat des parents, Me Fabien Rajon, appelle-lui aussi à la prudence.

La fuite de cette information dans la presse semble poser problème aux enquêteurs qui misaient probablement sur l’effet de surprise pour faire craquer le suspect. Le procureur de la République de Grenoble a ainsi déploré «la violation du secret de l’instruction». L’avocat de Nordah L., n’a, pour sa part, pas souhaité répondre aux sollicitations de la presse. 

Sur le terrain, les investigations se poursuivent, douze enquêteurs de la section de recherches de Grenoble travaillant à plein temps sur l’affaire. Mais près de deux mois après sa disparition, aucune trace de Maëlys n’a encore été retrouvée. 

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