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Nordahl Lelandais évoque une «bagarre» qui a mal tourné pour expliquer la mort d’Arthur Noyer

Il admet donc des violences mais nie l'intention de tuer[AFP / ARCHIVES]

On en sait plus sur la ligne de défense choisie par Nordahl Lelandais et son avocat dans l'enquête sur la mort d'Arthur Noyer.

L'ancien maître-chien, mis en examen pour l'assassinat d'Arthur Noyer, et qui avait avoué être à l'orgine de sa mort la semaine dernière, aurait parlé d'une «bagarre», selon les termes du parquet, dans un communiqué transmis à l'AFP.

«Il a reconnu spontanément avoir porté des coups à Arthur Noyer ayant entraîné la mort de ce dernier. Il fait état d'une bagarre entre eux avec des échanges de coups réciproques», indique le parquet.

«Il a admis avoir frappé de plusieurs coups de poing au visage Arthur Noyer et (que) l'un d'eux avait entraîné la chute de ce dernier. Nordahl Lelandais indiquait avoir alors constaté le décès» du caporal Noyer.

La préméditation mise en cause par ce récit

C'est après avoir conduit les gendarmes sur les lieux de la découverte des ossements d'Arthur Noyer, le 29 mars, que Nordahl Lelandais avait fait part de ces éléments.

Ce récit va à l'encontre de la thèse de la préméditation et donc du chef d'accusation d'assassinat retenu dans le cadre de la mise en examen de Nordahl Lelandais. Mais il permet à l'accusé de défendre la version selon laquelle il aurait donné la mort au jeune militaire par accident. 

Il admet donc des violences mais nie l'intention de tuer.

Or comme le rappelle le Journal du dimanche, le chef d'accusation de «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner» peut donner lieu à une peine maximale de quinze ans contre la perpétuité pour un assassinat. 

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