En direct
A suivre

Affaire Maëlys : un co-détenu de Nordahl Lelandais fait des révélations glaçantes

Selon le détenu, l'homme mis en examen pour le meurtre de Maëlys lui aurait avoué avoir violé l'enfant[AFP]

De nouveaux éléments ont été versés au dossier de l'affaire Maëlys dont l'instruction doit toucher à sa fin prochainement. Selon Le Parisien, un ancien co-détenu de Nordahl Lelandais dans la prison de Saint-Quentin-Fallavien (Isère) affirme avoir été le confident du tueur présumé.

Fin 2018, le voisin de cellule de l'ancien militaire a raconté à l'administration pénitentiaire que ce dernier lui avait donné des détails sur la manière dont il a tué la fillette disparue à Pont-de-Beauvoisin (Isère) lors de la nuit du 26 au 27 août 2017.  

Selon le détenu, l'homme mis en examen pour le meurtre de Maëlys lui aurait avoué avoir violé l'enfant «avant de la frapper à mort pour l'empêcher de se débattre», indique Le Parisien. 

Des penchants pédophiles mis au jour

Une thèse du viol qui va à l'encontre de la version accidentelle avancée par le suspect : celui-ci affirme avoir frappé la petite fille sans intention de la tuer. Nordahl Lelandais a d'ailleurs nié avoir tenu les propos que lui prête son co-détenu.

Et s'il avoue des «penchants pédophiles», l'ex maître chien n'assume pas la consommation quotidienne d'images pédopornographiques - une à deux heures par jour - mise au jour par les investigations informatiques. Pour rappel, Nordahl Lelandais est aussi mis en examen pour agressions sexuelles sur deux de ses cousines âgées de 4 et 6 ans. Des faits qui datent respectivement d'une semaine et d'un mois et demi seulement avant la mort de Maëlys. 

Arthur Noyer tué pour ne pas avoir cédé à ses avances ?

Mais ce n'est pas tout, Nordahl Lelandais se serait également épanché sur la mort d'Arthur Noyer, affaire dans laquelle il est aussi mis en examen pour meurtre. L'ancien militaire de 36 ans aurait confié à son co-détenu qu'il avait tué le jeune caporal disparu en avril 2017, quelques mois avant Maëlys, parce qu'il avait refusé de lui accorder une faveur sexuelle. 

Pour appuyer son témoignage, réitéré auprès des juges d'instruction de Grenoble, le confident présumé de Nordahl Lelandais a assuré ne pas avoir d'intérêt à intervenir dans cette affaire, rappelant qu'il n'avait «rien à gagner sur le plan judiciaire». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités