En direct
A suivre

Patrick Balkany se sépare de ses deux avocats pour raisons financières

Patrick Balkany est incarcéré depuis sa première condamnation pour fraude fiscale, le 13 septembre. [Bertrand GUAY / AFP]

Patrick Balkany, incarcéré depuis sa première condamnation le 13 septembre pour fraude fiscale, a décidé de se séparer de ses avocats Éric Dupond-Moretti et Antoine Vey, a annoncé ce lundi 25 novembre son épouse Isabelle.

Le maire de Levallois-Perret, dont le premier procès en appel est prévu du 11 au 18 décembre, se sépare du célèbre pénaliste et de son associé pour des raisons financières, a justifié sa femme. «Patrick Balkany tient à renouveler son respect, son admiration et même son affection pour Me Dupond-Moretti», a-t-elle déclaré.

L'élu des Hauts-de-Seine a décidé de confier sa défense à Romain Dieudonné, collaborateur de l'avocat historique du couple, Me Grégoire Lafarge, qui n'avait pu assurer leur défense au procès pour des raisons de santé. Après leur procès en appel pour fraude fiscale en décembre, ils seront rejugés du 3 au 19 février pour blanchiment aggravé.

Une nouvelle demande de libération bientôt examinée

Patrick Balkany, 71 ans, est incarcéré depuis sa première condamnation pour fraude fiscale, le 13 septembre. Dans ce premier volet, il a été condamné à quatre ans de prison, avec incarcération immédiate, son épouse et première adjointe à trois ans de prison, et tous deux à dix ans d'inéligibilité.

Dans le second volet de cette affaire, il a été condamné le 18 octobre à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt, mais a été relaxé du délit de corruption. Les deux époux ont été de nouveau condamnés à dix ans d'inéligibilité, ainsi qu'à dix ans d'interdiction de gérer une société. Et le tribunal a ordonné la saisie de biens et avoirs du couple, notamment leur moulin de Giverny (Eure).

Le maire de Levallois-Perret a déposé plusieurs demandes de mise en liberté. Une première lui a été accordée, assortie de lourdes obligations dont le paiement d'une caution de 500.000 euros, qu'il peine à réunir. Mais la seconde, dans le volet blanchiment, lui a été refusée notamment «pour prévenir l'exercice d'une concertation entre les personnes mises en cause» dans ce dossier d'ici à l'ouverture du procès en appel. Une nouvelle demande de libération doit être prochainement examinée par la justice.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités