Alors qu’une partie de la population et de l’opposition politique dénoncent la lenteur avec laquelle les Français sont vaccinés, les choses vont s’accélérer ce lundi avec les premières doses administrées aux soignants de plus de 50 ans.
Mais tous ne seront pas concernés, du moins pas de tout de suite. En effet, le 4 janvier, parmi ces personnels de santé, seuls ceux exerçant dans un hôpital de référence qui dispose de supers-congélateurs (ceux qui permettent de stocker le vaccin Pfizer à une température de -80°C) pourront recevoir la dose.
Et en particulier les soignants qui travaillent dans les régions de l’est, particulièrement touchées par l’épidémie en ce moment, et dont beaucoup de départements sont passés à un couvre-feu avancé à 18 heures ce vendredi.
Une campagne de vaccination en 3 étapes
Mais là encore, toutes les personnes éligibles ne pourront peut-être pas se voir administrer une dose tout de suite, tout dépendra du stock disponible. La France reçoit environ 500.000 doses par semaines, et ce jusqu’à la fin du mois de février.
Plus tard au mois de janvier, les personnels hospitaliers qui n’exercent pas dans ce que l’on appelle un hôpital de référence, c’est-à-dire là où il n’y a pas les structures et les ressources humaines nécessaires pour contenir une large population atteinte de l’épidémie, pourront recevoir le vaccin. En Hexagone comme en Outre-mer.
Fin fanvier ou début février, ce sera enfin au tour des personnels exerçant en ville, incluant notamment les pharmaciens, les sages-femmes ou encore les spécialistes. Au total, les soignants de plus de 50 ans représentent environ 1.200.000 personnes.