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24 sénateurs de droite soutiennent le rappeur niçois Kaotik 747 pour l'Hymne des Bleus

24 sénateurs viennent d’adresser un courrier au président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët afin d’appuyer la démarche du rappeur Kaotik 747 qui souhaite que son morceau «Allons enfants de la Patrie» accompagne l’équipe de France durant l’Euro, du 11 juin au 11 juillet.

«Dans cet hymne à l’amour et à la réconciliation, Kaotik 747 appelle à l’unité, quelle que soit l’origine, la religion ou la couleur de peau, peut-on lire dans la lettre adressée au patron du foot français. Aussi, dans la mesure du possible, pourriez-vous imaginer que cette composition soit associée à la participation de l’Équipe de France à l’Euro, même si nous avons bien noté que vous ne souhaitez pas qu’il y ait un hymne officiel ?».

Parmi les signataires, on retrouve plusieurs sénateurs azuréens de droite, comme Alexandra Borchio-Fortimp, Dominique Estrosi-Sassone et Philippe Tabarot. Le sénateur Roger Karoutchi (Hauts-de-Seine) a également signé le document. 

Une Fédération sous le feu des critiques

Père de famille et supporter de l'OGC Nice, le rappeur Kaotic 747, de son vrai nom Karim Bouchagour, ardent défenseur des forces de l’ordre, compte également des soutiens au sein du Palais Bourbon, à l'instar des députés niçois (LR) Éric Ciotti et Marine Brenier qui appuient la démarche de l’artiste de 38 ans.

Depuis près de deux semaines, la Fédération Française de Football est sous le feu des critiques d’une partie de la classe politique du fait d’avoir choisi un morceau intitulé (« Écris mon nom en bleu ») du controversé chanteur Youssoupha pour accompagner l’annonce de la composition de l’équipe de France par Didier Deschamps, le 18 mai dernier. Le rappeur étant également l’auteur d'anciens textes jugés injurieux à l’égard de personnalités, notamment à plusieurs membres du Rassemblement national.

Le 26 mai dernier, Kaotic 747 s’était lui-même adressé à Noël Le Graët pour lui demander de choisir son morceau «Allons enfants de la Patrie».

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