Jean-Luc Mélenchon organisait ce dimanche 16 janvier à Nantes un meeting d'un nouveau genre. Un véritable show sensoriel, où les cinq sens des personnes présentes étaient sollicités.
«C'est le début de l'année et c'est en quelque sorte un début de campagne, il fallait que ce soit un coup d'éclat, et c'est ce que nous sommes en train de faire», a estimé le candidat à la présidentielle.
«Dans la patrie de Jules Verne, après le meeting en réalité augmentée, voici le meeting immersif et olfactif», a lancé le député des Bouches-du Rhône.
Mais pour Jean-Luc Mélenchon, la «forme» de ce meeting ne devait pas faire oublier le «fond» de ses idées, mais au contraire se mettre au service de celles-ci. «Il s'agit de mettre en scène, en grand angle, [...] la vision du monde que nous portons à travers les mesures que contient le programme "L'Avenir en commun", programme de transition de la société dans laquelle nous vivons vers celle vers laquelle nous voulons nous diriger. La société de l'entraide dont le mot d'ordre n'est pas d'amender le capitalisme, mais d'aller à cette harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature», a-t-il assuré.
Durant son discours, le candidat LFI est ainsi revenu sur les thèmes qui lui tiennent à coeur, comme les inégalités. «Il faut un partage des richesse ferme, assumé, déclaré, qui ne se cache pas derrière des demi-expressions», a-t-il ainsi estimé, assurant qu'une fois élu il augmenterait «le salaire minimum dès le premier jour à 1.400 euros net».
Dans le même temps, il promet de «dégager les recettes dont nous avons besoin pour faire face aux immenses dépenses qu'il faut faire pour réparer les dégâts que ces gens ont fait pendant trente ans en saccageant les services publics, en détruisant l'hôpital public, en démolissant l'école, en détruisant les transports collectifs».
