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Une marche des «travailleurs essentiels» organisée aujourd'hui à Paris

La CFDT réclame une revalorisation des salaires au sein des branches professionnelles. La CFDT réclame notamment une revalorisation des salaires au sein des branches professionnelles. [MARTIN BUREAU / AFP]

Les «travailleurs essentiels», autrement dit, ceux qui ont continué à travailler pendant la crise sanitaire et les confinements, descendent dans les rues de Paris ce jeudi. Ils répondent à un appel de la CFDT, pour demander une meilleure reconnaissance de leur métier et donc, de meilleures conditions de travail.

Salariés de la grande distribution, professionnels du service à la personne, assistants maternels, salariés du secteur de la propreté ou de la sécurité… De nombreux travailleurs, dont les activités ont permis à la France de tourner alors que tous les autres secteurs étaient à l’arrêt, sont ainsi appelés à se mobiliser.

«Notre utilité essentielle s’est révélée évidente aux yeux de tous. Tous ont estimé qu’il faudrait faire plus pour la reconnaissance et la valorisation de nos métiers», ont constaté les délégués syndicaux, dans une tribune publiée par la CFDT Services.

«Certaines de nos entreprises ont même enregistré des résultats records. D'autres ont même eu recours à l’activité partielle. Elles ont été soutenues par l’État. Mais encore aujourd’hui, ni dans les entreprises ni dans la branche, la reconnaissance des travailleurs essentiels n’est prise en compte», déplorent-ils.

La semaine dernière, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, soulignait : «Le Smic, c'est le salaire d'embauche pour quelqu'un qui n'est pas qualifié». «Y rester toute sa vie comme c'est le cas dans certaines branches professionnelles, c'est insupportable», déplorait-il sur France Inter.

Il regrette notamment que dans de nombreuses branches professionnelles, les salaires minimums se situent en dessus du smic. La revalorisation des salaires minimums au sein des branches est donc pour lui aussi voire plus importante que la revalorisation du smic en lui-même. 

«Le 3 février nous défilerons pour un salaire décent mais aussi de réelles perspectives de carrière, là où tous les donneurs d’ordre veulent des prestataires compétents», indique le syndicat.

Le cortège doit partir à 11h30 devant le centre commercial de Beaugrenelle, sur le quai André Citroën dans le 15e arrondissement de Paris, pour rejoindre la Place Cambronne à quelques centaines de mètres de là. 

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